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"On n’a pas le choix"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/11/2008 à 00:00 GMT+1

Meilleur joueur de l'OM à Nantes (1-1), Karim Ziani espère que Marseille saura trouver la solution pour battre Saint-Etienne et se relancer dans la course au titre. Le milieu algérien n'est pas inquiet par le manque d'efficacité de son équipe et gardent u

KARIM ZIANI, on vous a senti particulièrement à l"aise face à Nantes (1-1). Comment expliquez-vous ce regain de forme ?
K.Z : Je n'ai pas joué face à Paris car j'étais malade (gastro-entérite). Mais je me suis vite remis sur pied et ça allait beaucoup mieux face à Nantes (1-1). J'étais en jambes. Mais c'est toute l'équipe qui a bien joué. C'est plus facile de briller dans ces cas-là.
La nouvelle tactique mise en place par Eric Gerets vous convient-elle mieux ?
K.Z : Au milieu de terrain, on a joué en losange. Dans ce système, je ne suis pas sur un côté, collé à la ligne. Je préfère ce poste axial car je touche beaucoup de ballons. Je suis un vrai numéro 8. Je ne suis ni trop devant ni trop derrière. Et puis j'aime partir de loin et voir le jeu en face de moi. Quand je joue plus haut, je suis souvent dos au but et c'est plus difficile. A ce poste, je prends de plus en plus confiance. Mais si le coach a besoin de moi ailleurs, j'irai.
On a le sentiment que vous regagné la confiance de votre coach. A-t-il définitivement passé l'éponge sur l'altercation qui vous avait opposé l'an passé ?
K.Z : On a bien vu que le coach n'était pas rancunier. De l'extérieur, il peut donner une image de quelqu'un de froid, mais c'est tout le contraire. Et cette année, j'ai sa confiance. C'est le plus important. Quand on montre que l'on a confiance en toi, tu as envie de rendre la pareille. Tout simplement.
Mercredi, vous avez retrouvé le stade de la Beaujoire. Avez-vous repensé au match de Carquefou et votre opposition avec Eric Gerets à la mi-temps ?
K.Z : Quand j'ai vu les vestiaires, je n'étais pas bien (rires). Mais ça n'a pas duré longtemps. Comme j'étais de l'autre côté du vestiaire, je me suis dit que ça allait être l'inverse de l'an passé. Une fois sur le terrain, je n'y ai plus pensé. Et puis la situation était quand même complètement différente. On ne jouait pas contre une équipe de CFA mais contre Nantes et cette fois-ci, nous n'avons pas perdu.
Si l'OM joue bien, l'attaque manque d'efficacité. Comment y remédier ?
K.Z : On joue trop bien. On a tout le temps le ballon et on se fait beaucoup de passes. A Nantes, par rapport à toute la possession de balle que l'on a eue, on n'a pas eu assez d'occasions nettes. On aurait dû marquer deux ou trois buts et se mettre rapidement à l'abri. Au lieu de ça, on prend un but venu de nulle part et on a beaucoup de mal à égaliser face à une équipe très regroupée derrière.
Eric Gerets dit qu'il manque un tueur. Est-ce également votre avis ?
K.Z : Je ne suis pas d'accord. Je pense que nous avons ce type de joueurs au sein de notre effectif. Baky (Koné), Mamad (Niang) : ce sont des buteurs ! Ils le prouvent chaque année. Mais dans une saison il y a des périodes où ça se passe un peu moins bien. En tout cas, on a totalement confiance en eux. Avec encore davantage de travail, les automatismes vont s'affirmer et quand ça va commencer à rentrer, ça va faire mal.
Quel déclic peut libérer les attaquants ?
K.Z : Le déclic, c'est de gagner des matches ! Parce que je pense que dans la manière, nous avons toujours eu la maîtrise du jeu et une possession de balle largement en notre faveur. C'est vraiment frustrant de ne pas avoir pris trois points à Nantes.
Pourquoi Marseille éprouve-t-il autant de difficulté à l'emporter face à des équipes mal classées ?
K.Z : Certains disent que l'OM réveille les "morts". Mais ce n'est pas mon avis. Car si je suis joueur nantais, je ne serais pas fier de ma prestation contre l'OM. Ils n'ont pas touché un ballon du match ! Même chose contre Paris. On a eu des occasions pour tuer le match, mais on n'a pas eu de chance. Car on prend un deuxième but lorsque nous jouions à dix. Et puis on a bien vu que l'OM n'avait pas complètement réveillé le PSG car il a perdu contre Toulouse mercredi (0-1).
Samedi, Saint-Etienne viendra également au Vélodrome avec des intentions très défensives. L'OM peut-il faire sauter ce verrou ?
K.Z : Pour cela, il faudra leur faire mal tout de suite en leur rentrant dedans et en leur mettant une grosse pression. Ils ne sont vraiment pas bien en ce moment après leur deux défaites à domicile. Ça va donc être un match très difficile. Mais on n'a pas le choix. On ne peut pas se permettre de faire deux résultats négatifs d'affilée à domicile. Surtout si on veut titiller Lyon en tête du classement.
Comment va réagir le public après cette défaite face au PSG ?
K.Z : Je ne sais pas. J'espère que les supporteurs vont être derrière nous. Avec ou sans eux, nous allons être obligés de faire un résultat.
Quel est votre sentiment sur l'affaire Ben Arfa ?
K.Z : Pourquoi on sort toujours mon nom quand il s'agit d'affaire comme celle-là (rires) ? Il n'y a pas d'affaire. Tout est réglé. Et je ne veux pas polémiquer car c'est un coéquipier. On respecte tout le monde. A chacun ses histoires.
Que pensez-vous de la nomination de Diego Maradona à la tête de la sélection argentine ?
K.Z : C'est le meilleur joueur de tous les temps. Il n'y en a pas deux comme lui. C'est un extra-terrestre, un peu à l'image de Ronaldo quand il jouait à Barcelone. Sur le plan sportif, j'espère qu'il va donner son savoir-faire à cette équipe qui est extraordinaire. S'il réussit, ça va faire très très mal. Toute la pression sera sur Maradona et l'équipe pourra jouer libérée.
Irez-vous le voir jouer au stade Vélodrome en février prochain ?
K.Z : Je ferai tout pour être au stade ce jour-là. On ne va pas le voir deux fois à Marseille (rires).
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