Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"L'OM, une grande équipe"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/04/2011 à 15:25 GMT+2

Le Montpellier de René Girard affronte deux fois l'OM en sept jours. En L1 dimanche puis en finale de la Coupe de la Ligue le 24 avril. Le coach héraultais se méfie et avoue craindre cet OM et ses qualités athlétiques. Le MHSC tentera de répondre au défi physique par sa détermination.

girard montpellier

Crédit: AFP

RENE GIRARD, quel est votre sentiment sur cet OM qui engrange des points en 2011 sans pour autant dégager une grosse maîtrise ?
R.G. : Ils sont à trois points de Lille. Tout est dit. On leur reproche de ne pas être flamboyants dans le jeu. Et alors ? C'est une équipe très solide. Athlétiquement, Marseille a un très gros répondant. Ils n'ont pas le jeu des Lillois mais c'est quasiment aussi efficace. Oui, nous craignons un peu cet OM mais c'est bien, ça nous permet de maintenir la pression et notre concentration. Marseille est une équipe que nous respectons. C'est une grande équipe et nous allons tout faire pour être à la hauteur.
Dans quel secteur de jeu votre équipe peut-elle rivaliser ?
R.G. : Difficile de nous comparer. On est beaucoup moins athlétique que l'OM au niveau des gabarits. Ensuite, nous avons nos valeurs, notre détermination. Il n'y a qu'à regarder les budgets pour se rendre compte que la comparaison est inutile.
Est-ce un avantage ou un inconvénient de jouer l'OM avant la finale de la Coupe de la Ligue ?
R.G. : Ce ne sont pas les meilleures conditions pour préparer la finale. C'est plus compliqué mais pour les deux équipes. Chacun va chercher davantage de parades pour contrer son adversaire. J'aurais préféré ne pas les rencontrer ce week-end pour être tout à fait franc.
Avant la finale, pourrez-vous être tenté de faire tourner votre effectif en vue de la finale de la Coupe de la Ligue ?
R.G. : Pas du tout. Je fais toujours la meilleure équipe pour aller chercher un résultat. Il n'et pas question de donner l'avantage à une compétition plutôt qu'à une autre. On a un groupe de 25 joueurs très jeunes, on se doit de gérer la fraicheur. On a cinq matches en 20 jours, on ne nous a pas fait de cadeau d'ailleurs à ce niveau-là. En championnat, on se bat pour être le mieux classé possible même s'il n'y a rien au bout. On n'a pas la prétention de jouer dans la cour des grands car certains budgets ne sont pas comparables. Mais on a d'autres arguments à faire valoir : nos valeurs et notre détermination.
Comment expliquez vous ce curieux paradoxe de Montpellier : 6e de L1 mais troisième plus mauvaise attaque ?
R.G. : La saison dernière, tout rentrait tout seul. Cette saison, nous connaissons de vraies difficultés. On est moins opportunistes, moins déterminés devant le but, moins efficaces. Notre parcours est d'autant plus méritant. Face à Nice, dimanche (1-1), on rate un penalty et l'occasion de prendre le large. Sur le rendement individuel, certains garçons sont également en-dessous.
Vous pensez notamment à vos recrues Kabze, Estrada, Utaka (2 buts à eux trois cette saison en L1) ?
R.G. : Utaka vient d'arriver, il ne faut pas aller trop vite avec lui. Estrada n'est pas un attaquant ni un buteur, c'est vrai par contre Kabze joue, lui, devant. Mais je pense davantage à Karim Aït Fana et Souleymane Camara. Par rapport à la saison dernière, ils sont en-dessous. "Souley" n'a inscrit que trois buts contre huit l'an dernier. Karim lui n'a toujours pas inscrit le moindre but.
Les départs de Costa et Montano peuvent également expliquer cette disette offensive.
R.G. : Oui mais Olivier Giroud, neuf buts cette saison, a parfaitement remplacé Montano. Collectivement, on est moins rayonnant. L'an dernier, lorsque les attaquants ne marquaient pas, un défenseur pouvait débloquer la situation. Ce n'est pas le cas cette saison.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité