On fait rentrer des jeunes

"On est trop naïfs. On manque d'expérience. On a joué une grande équipe. On l'a vu en deuxième période. Ils font rentrer Cheyrou et Brandao et nous, on fait rentrer des jeunes."

"Maintenant, nous sommes attendus. C'est à nous de nous concentrer sur notre jeu et de faire déjouer l'adversaire. Le Barça aussi est attendu et il arrive à gagner."

"Quand tu joues avec le frein à main, tu es à 50%. Tu fais tout à 50%, la passe, le contrôle. Au bout d'un moment, tu patines et tu tombes. Il faut que l'on joue tranquillement, comme on réussissait à le faire en début de saison. Il faut vite trouver la clé, sinon on part dans le mur. La situation commence à être préoccupante. Pour un club comme Monaco, être dans cette zone au classement n'est pas normal. C'est au groupe de réagir. A nous de trouver les solutions. Sinon, on va tomber, bien, bien, au fond du trou. Le public a sifflé? Quelquefois, c'est agaçant, il faut le reconnaître. Ce serait bien que le peu qui est là nous soutienne. Déjà que les spectateurs ne sont pas nombreux, en plus, dès que ça va mal, ils nous tuent. Cela dit, je comprends leur agacement. Deux défaites d'affilée à domicile, ce n'est pas normal."

"Je savais qu'il y aurait un déclic mais je ne savais pas quand. C'est ce soir et j'espère que les supporters sont enfin satisfaits. C'est un renouveau que j'attribue entièrement à notre entraîneur".

"On a perdu tout seul le match. Il faudra travailler encore. (sur les trois buts encaissés sur des coups de pied arrêtés): On a été con. On a donné des bâtons pour nous battre."

"Nous méritions de gagner mais il y a eu aussi une première période lamentable. Nous n'avons pas joué 90 minutes mais seulement 45 minutes, même si en seconde période, nous avons eu beaucoup de situations et d'occasions face à un adversaire qui s'est accroché à son résultat. Alors est-ce que nous méritions vraiment de gagner ? 45 minutes cela ne suffit pas. En première période, il n'y avait ni équipe, ni esprit. Nous pouvons avoir du talent et de la qualité individuelle, quand elle n'est pas associée au collectif, on se met en difficulté. Après la mi-temps, nous avons retrouvé l'envie, l'abnégation, la combativité et la solidarité. Je retiens donc les deux périodes. Nous n'avons pas le droit de débuter à la 46e minute. Nous pensions peut-être que les choses allaient se décanter naturellement en fournissant moins d'efforts que d'habitude."

" Quand on gagne je ne suis pas euphorique, ce soir je ne suis pas en colère, mais je sais que je vais mal dormir. Je sais qu'on a encore beaucoup de travail. J'ai sorti Planus (à la mi-temps, ndlr) à cause de son carton jaune. Systématiquement, ils allaient jouer sur lui. Il allait devenir une cible et nos adversaires allaient jouer sur lui pour le faire expulser".

"Ce qu'a fait Montpellier ce soir, un petit hold-up, on a l'équipe pour le faire cette année et on en fera quelques uns. Ils ont joué très bas et c'est très difficile de trouver des solutions. Après, il y a l'exclusion de Kader Mangane. Je m'en suis expliqué avec l'arbitre. Il m'a dit qu'il avait hésité entre le jaune et le rouge. J'espère que la commission de discipline peut effacer le carton rouge et faire preuve de bon sens. Mais je comprends le raisonnement de l'arbitre. On a 19 points en 10 matches, ça ferait du 75 points en fin de saison: c'est beaucoup de points, mais c'est la régularité qui fait la différence. On est premier et très jeune, et ce n'est pas encore la culture du Stade Rennais d'être en tête."

"Nous n'avons pas encaissé de but, c'est bien. Nous étions déjà en progrès à Marseille parce que le but adverse n'en était pas un. Mais il nous reste du travail à faire pour devenir beaucoup plus performants dans les deux surfaces."

"Je suis sorti parce que je n'étais pas performant tout simplement. Quand on est indispensable à son équipe, on reste sur le terrain et là en plus, j'avais pris un carton jaune, je n'apporterai rien à l'équipe. Lamine (Sané) était bien, c'est normal que je sorte à la mi-temps. Je n'ai pas protesté, l'évidence était là. C'est comme ça, ce n'est jamais facile, il faut l'accepter."

"C'est difficile tout le temps à Monaco, et dès que vous y arrivez. Il n'y a pas beaucoup de répit dans ce domaine. En début de saison, j'avais dit que j'étais inquiet. Mais il y a des circonstances. On a un déficit de chance. Si une équipe doit mener, c'est Monaco. Ensuite, après l'exploit de Pujol, on voit notre manque de confiance. Après le match, je n'ai pas dit grand chose. Les joueurs sont dépités."

"On apprend encore. Être sur le podium, c'est un cliché très ponctuel. Ce que je sais, c'est que nous sommes sur la bonne voie et qu'il faut continuer. En tout cas, on ne s'est fixé aucune limite."

"Une défaite dans les dernières secondes, c'est difficile à encaisser. A-t-on envie de souffrir toute la saison ? Mais on se rend compte qu'on fait trop d'erreurs pour une équipe qui espère jouer le haut du tableau. On le voit encore sur le but. C'est un but que l'on ne doit pas prendre quand tu es habitué au haut niveau. Et nous, nous ne sommes pas habitués au haut niveau. La sanction sportive, c'est le résultat".