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Comme Mandanda, ces Marseillais ont connu l'état de grâce

ParLe Phocéen

Publié 19/04/2013 à 23:09 GMT+2

Contre Lille, Steve Mandanda a fait le match tout seul, tout lui réussissait. Ces six dernières saisons, c'est aussi arrivé à d'autres. Top 10.

1 - Steve Mandanda, contre Lille (Ligue 1, 0-0, avril 2013)
D'accord, le coup du gardien qui a la baraka, c'est un phénomène plutôt fréquent dans le football. Mais sept arrêts décisifs, ça n'arrive pas chaque année. Après coup, "Il Fenomeno" assurait ne pas avoir un sauvetage préféré : "Ils sont tous aussi importants les uns que les autres, car ils nous permettent de rester solides et de ne pas concéder de but. C'est une belle soirée pour moi et l'équipe, tant mieux" (voir la vidéo). Les supporters commencent à en avoir l'habitude : avec Mandanda, l'OM a passé plus d'une belle soirée.
Ses autres matchs-références : à Caen, Ligue 1, 2-1, septembre 2007, à Lyon, Ligue 1, 2-1, novembre 2007, contre Sochaux, Ligue 1, 2-1, septembre 2008, à Valenciennes, Ligue 1, 1-1, septembre 2011.
2 - Mathieu Valbuena, contre Caen (Ligue 1, 6-1, janvier 2008)
Avec son 4-4-2 losange, Eric Gerets commence à remonter la pente avec cette équipe de l'OM qui était encore relégable à l'automne. Mais l'équilibre reste fragile. Menés 1-0 à domicile contre Caen, les Marseillais s'encaissent un deuxième but, étrangement invalidé par l'arbitre alors que le ballon avait franchi la ligne. S'en servant comme un coup du sort, l'OM se réveille et pas qu'un peu, s'imposant 6-1. Le héros, Mathieu Valbuena, qui s'offre deux buts magnifiques, des frappes de loin aux trajectoires aussi folles qu'imparables, rappelant un but qu'il a marqué en Angleterre quelques mois plus tôt.
Ses autres matchs-références : à Liverpool, Ligue des champions, 1-0, octobre 2008, contre Bordeaux, coupe de la Ligue, 3-1, mars 2010, à Fenerbahçe, Europa League, 2-2, septembre 2012.
3 - Mamadou Niang, contre le PSV (Ligue des champions, 3-0, novembre 2008)
Défaits 2-0 en Hollande, les Marseillais se doivent de rendre la pareille au PSV en phase de poules, conscients que Liverpool et l'Atletico Madrid se sont déjà envolés dans ce groupe. Après un but de Baky Koné, Mamadou Niang va s'offrir un doublé. Un but qui fait parler son adresse, un autre où il fait parler sa course, pas la plus rapide mais assurément la plus déroutante.
Ses autres matchs-références : contre Lyon, Ligue 1, 3-1, avril 2008, contre Rennes, Ligue 1, 4-0, mai 2009, contre Nancy, Ligue 1, 3-1, avril 2010
4 - André Ayew, contre Nice (Ligue 1, 4-1, mai 2011)
Ce match, où l'OM reprend alors la tête du championnat, est souvent montré du doigt pour le summum de la fratrie Ayew. André et Jordan ont marqué tous les buts. Mais si le cadet a ouvert son compteur de la saison d'une superbe frappe à l'entrée de la surface, il ne faut pas s'y tromper : c'est André, l'aîné, auteur de triplé, qui tient l'attaque de l'OM à bout de bras. Et fait le spectacle.
Ses autres matchs-références : à Nancy, Ligue 1, 1-0, février 2011, contre Dortmund, Ligue des champions, 3-0, octobre 2011
5 - Hatem Ben Arfa, à Brann Bergen (tour préliminaire de Ligue des champions, 1-0, août 2008)
Lorsqu'il débarque à l'OM, Hatem Ben Arfa est un monstre. Déjà impressionnant lors de son premier match de championnat à Rennes avec un but et une passe décisive, il impressionne en Norvège, performant et humiliant les défenseurs adverses pendant 90 minutes, avec à la clé une passe décisive pour Cheyrou où il a passé tout le côté gauche de l'équipe adverse en revue.
Son autre match-référence : contre Valenciennes, Ligue 1, 5-1, février 2010
6 - André-Pierre Gignac, à Sochaux (Ligue 1, 2-1, février 2011)
Pour sa première saison à l'OM, Gignac ne convainc pas tout le monde. Mais il parvient cependant à marquer et à maintenir son équipe à flot. Dans le début de la deuxième partie de saison, alors que le fond de jeu est quasi-inexistant, c'est avec ses buts que l'OM engrange des points pour terminer finalement à la deuxième place du championnat. A Sochaux, il s'offre un vrai doublé de numéro 9, avec des réalisations que JPP n'aurait pas reniées.
Son autre match-référence : contre Rennes, Ligue 1, 3-1, septembre 2012
7 - Loïc Rémy, contre Lille (Ligue 1, 2-0, janvier 2010)
Déjà très bon au mois de décembre, Loïc Rémy savait que Didier Deschamps ne pouvait presque s'en remettre qu'à lui pour animer l'attaque pour ce choc, alors que l'OM a l'espoir de recoller au podium. Rémy savait aussi qu'Harry Redknapp, le manager de Tottenham, avait fait le déplacement à Marseille pour lui. Et il n'a pas déçu. Un doublé racé, dans la droite lignée de ce que pouvait faire celui à qui on l'a toujours comparé, Thierry Henry...
8 - Boudewijn Zenden, à Paris (Ligue 1, 3-1, avril 2009)
Cela fait un petit moment que plus personne n'attend trop rien de Zenden à Marseille. Plutôt moyen sa première saison, le Néerlandais, dont tout le monde loue avant tout le professionnalisme, ce qui ne trompe pas, sort pourtant du chapeau de Gerets pour le match à Paris, où le technicien belge se venge en écartant Ben Arfa, qui avait refusé de rentrer en jeu à l'aller. "Bolo" ouvre le score, et marque quasiment le second but puisque c'est après que son tir touche le poteau que Baky Koné envoie le cuir dans les filets vides. Une prestation parfaite, ternie seulement par l'image la plus marquante : cette montée sur le cube publicitaire d'Orange qui va vite céder sous le poids de Brandao.
9 - Laurent Bonnart, contre Porto (Ligue des Champions, 1-1, octobre 2007)
Bonne surprise d'un début de saison très moyen de l'OM sous les ordres d'Albert Emon, Laurent Bonnart, recruté pour seconder Taïwo à gauche, s'impose vite à droite avec le départ en fin de mercato d'Habib Beye. Face à Porto et ses Lisandro, Lucho et autre Raul Meireles, la recrue venue du Mans est impassable, se permettant même des montées pleins de justesse. Sur son côté, il mange littéralement Ricardo Quaresma, qui n'a étrangement plus rien fait de sa carrière depuis. Ce soir-là, dans le Vélodrome n'avait d'yeux que pour "Bonnardinho".
10 - Brandao, à Toulouse (Coupe de la Ligue, 2-1, février 2010)
Et dire qu'à la 9e minute, suite à un coup reçue à la paupière, il a dû jouer avec un bandage sur l’œil. Après coup, certains diront que c'est un hommage à Beckenbauer, qui avait lui l'épaule bandée à la Coupe du monde 70. Car le Brésilien avec son doublé a enlevé une belle épine du pied à l'OM. Malgré un Gignac surmotivé en face, Brandao va chercher deux buts tout seul.
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