Le PSG ne s'arrête plus

A ce rythme-là, Paris s'installera irrésistiblement sur les hauteurs de la Ligue 1. En attendant l'épilogue de cette sixième journée, il est sur le podium. C'est une première depuis le début de saison, et cela atteste de son indéniable montée en puissance. La victoire empochée samedi après-midi, à Bastia (0-4), a un air de promenade. Elle est la troisième consécutive, après celles glanées à Lille (1-2) et face à Toulouse (2-0). La quatrième, si l'on y greffe celle du milieu de semaine, en Ligue des champions, face au Dynamo Kiev (4-1).

En Corse, le PSG a surfé sur sa dynamique du mois de septembre. Et la facilité avec laquelle il a maîtrisé son sujet à Furiani confirme combien l'équipe de Carlo Ancelotti en avait sous le pied en août. A vrai dire, elle n'a plus grand-chose à voir avec celle qui tâtonnait il y a encore quelques semaines. Sans doute parce que l'Italien a visiblement trouvé la formule et "l'équilibre" tant recherchés.

Une fois encore, Zlatan Ibrahimovic a pesé de tout son poids sur l'attaque parisienne. Le Suédois a d'abord offert, sur un plateau, l'ouverture du score à Jérémy Ménez (0-1, 6e). Il a lui-même doublé la mise, sur un caviar d'un Marco Verratti encore ébouriffant de justesse dans l'entrejeu (0-2, 40e). Avant de s'offrir un septième but en six rencontres, sur un service quatre étoiles de Nene (0-4, 76e). Aligné à la place de Javier Pastore, le Brésilien avait auparavant lancé Blaise Matuidi pour le 3-0.

Plus consistant collectivement, le PSG n'a laissé aucune chance à des Bastiais trop timorés pour enrailler une spirale de trois défaites. Et quand les Corses ont réussi à s'approcher du but parisien, ils se sont heurtés à Salvatore Sirigu. Le gardien italien a d'abord sorti le grand jeu sur un coup franc de Wabhi Khazri (31e). Puis devant Toifilou Maoulida (86e), seul aux six mètres. A cet instant, Paris avait déjà scellé sa plus large victoire à l'extérieur depuis le 3 octobre 1999, à Nantes (0-4).