Montpellier confirme contre Evian (0-1)

Les Héraultais, qui restaient sur trois succès et une défaite lors des quatre derniers matches, ont signé une quatrième victoire à l'extérieur cette saison (0-1), qui leur permet de remonter à la 6e place et de revenir à quatre points de la 4e, qualificative pour l'Europa League et actuellement occupée par Nice. Evian, qui n'a plus gagné depuis neuf matches (2-0 contre Troyes le 12 décembre), a lui enchaîné un deuxième revers d'affilée après celui concédé à Lorient (1-2) la semaine dernière. Les Haut-Savoyards ne parviennent pas à sortir de cette spirale négative et restent ancrés à la 18e place, à un point du premier non-relégable, Reims.

Montpellier a marqué par Younes Belhanda. Sur un centre d'Anthony Mounier, le meneur de jeu marocain effaçait Daniel Wass avant de tromper Bertrand Laquait (80e) et d'inscrire son huitième but de la saison. Privés de Cabella, Saihi et Bocaly au coup d'envoi, les joueurs de René Girard se sont créé la première occasion du match par Belhanda, dont la reprise sans contrôle, après une ouverture de Romain Pitau, ne trouvait pas le cadre (7e). A la demi-heure de jeu, Belhanda décalait parfaitement Mounier, esseulé sur le côté gauche dans la surface de réparation, mais l'ancien Niçois perdait son duel avec Bertrand Laquait (30e).

Sur le coup d'envoi de la seconde période, Estrada lançait Mounier au but qui se faisait bousculer dans la surface par Laquait. Mais l'arbitre n'accordait pas de penalty aux Montpelliérains (46e). Après un contre rapidement mené, Emanuel Herrera déclenchait une frappe croisée qui passait à côté. De son côté, Evian s'est montré dangereux en première période par Yannick Sagbo. La longue ouverture de Daniel Wass tapait sur le genou gauche de l'attaquant Ivoirien, mais le ballon rasait le poteau (15e). Puis servi par Milos Ninkovic en profondeur, Sagbo frappait au but mais son tir à ras de terre n'inquiétait pas Geoffrey Jourdren (23e). Ensuite, le coup franc enroulé de Cédric Barbosa était parfaitement claqué par le portier Montpelliérain. Enfin, bien lancé par Ninkovic, Kévin Bérigaud dévissait sa reprise, symbolisant les grosses difficultés actuelles de l'ETG dans la finition.