ASSE-Bastia (2-2) : Et à la fin, ce sont les Verts qui craquent

Les Verts n’ont toujours pas retenu la leçon et l’ont payé cher. Face à Bastia, après avoir dominé la quasi-totalité de la rencontre et ils ont concédé un match nul au goût amer (2-2). “Parfois, le football est très cruel, peste Christophe Galtier sur le site du club. C’est un match difficile à digérer.On aurait pu penser qu'à 2-0 à dix minutes de la fin, les choses auraient pu tourner en notre faveur et finir la semaine par une victoire après deux défaites. Mais non!”.

Contre Bordeaux (2-1) et à Valenciennes (1-3), les Stéphanois avaient déjà encaissé des buts en fin de match mais ils s’étaient tout de même imposés. Face à Toulouse (1-2), ils avaient également ouvert le score mais n’avaient pas tenu la distance et avaient subi une première défaite à domicile en L1 cette saison. Pas assez “tueurs” dans les deux surfaces, les Verts laissent filer trop de points. Avant la réception de Bastia, Fabien Lemoine avait d’ailleurs démandé à ses partenaires de “se faire plus mal dans les efforts" et de se montrer "plus guerriers". Il n’a pas été entendu.

Si le but égalisateur de François Modesto dans le temps additionnel a été inscrit en position de hors-jeu, l’arrière-garde stéphanoise s’est clairement montrée coupable en oubliant le capitaine corse tout comme elle avait oublié Gianni Bruno, auteur de la réduction du score (85e). Sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, les visiteurs bastiais n’ont cadré que deux tirs et les deux ont fait mouche. Cruel pour des Verts qui ont décoché 20 tirs dont 7 cadrés et auraient largement pu s’offrir un large succès. "Nous avons peut-être réussi l’un de nos meilleurs matches sur le plan offensif, confirme Tabanou qui avait ouvert le score. Nous avons manqué de maitrise pour garder le ballon et Bastia a marqué sur des demi-occasions."

Christophe Galtier avait également bien cerné les carences mentales et défensives de son équipe. “Les remèdes passent par une volonté de ne pas reculer, de ne pas accepter d'être transpercés, avait assuré le coach de l’ASSE. Il ne faut pas se réfugier derrière les absences." Celle de Loïc Perrin, habituel capitaine mais absent en raison d’une blessure à un mollet, a peut-être joué au niveau de l’expérience et nui à une défense trop facilement mise en difficulté. Fataliste, son coach ne croit visiblement pas à cette idée. “C'est un moment difficile que nous passons. C'est comme ça!”, a simplement reconnu l’entraîneur forézien. Avec un déplacement à venir à Monaco, il va pourtant falloir trouver des solutions pour corriger cette fébrilité.