PSG : Les stats qui font de Laurent Blanc le cador des entraîneurs en L1

La moyenne donne le tournis. Fait valser toutes les têtes. Quand Laurent Blanc est sur un banc de Ligue 1, c’est pour engranger. Encore plus depuis qu’il a pris les rênes du PSG. Sa trajectoire parisienne n’a fait que renforcer la position du Cévénol dans la hiérarchie des coaches hexagonaux qui ont dirigé plus de 100 matches parmi l’élite. Blanc et ses 1,98 point par rencontre sont au sommet. Tout en haut de la pyramide. Devant Raymond Goethals (1,93), l’entraîneur qui a mené Marseille sur le toit de l’Europe. Et devant la légende rémoise Albert Batteux (1,88). Excusez du peu.

Aujourd’hui, la suprématie de Blanc est telle qu’aucun de ses dix-neuf confrères ne lui arrivent à la cheville. A la moyenne de points par rencontre, Claude Puel et René Girard, ses deux poursuivants, sont distancés. Les autres ? Tous largués.

Avoir sous la main un effectif XXL, au sein d’une multinationale richissime qu’est devenue le PSG, cela offre bien entendu à l’ancien sélectionneur national les moyens de regarder tout le monde de haut. A ce rythme-là, sa moyenne parisienne (2,43 points) lui promet un deuxième sacre national en mai prochain. Cinq ans après avoir l’avoir décroché avec les Girondins, au prix d’un finish de haut vol qui avait considérablement enjolivé le tableau. A cette époque, Yoann Gourcuff survolait la Ligue 1, et Bordeaux avançait à une vitesse folle : 2,16 points par match. Jolie perf. Moins éclatante, pourtant, que celle de Zlatan et ses copains.

Sous les ordres de Laurent Blanc, le collectif parisien exprime une force infiniment supérieure à la saison dernière. Cette métamorphose se traduit, là encore, par les chiffres. Pour faire court, jusqu’ici, le club de la capitale marque davantage et perd moins qu’avec Ancelotti.

Mais il est un chiffre sur lequel l’Italien a encore la main : en Ligue 1, son ratio de victoires reste, pour l’heure, meilleur que celui de son successeur. Meilleur, même, que celui de tous les entraîneurs de France depuis six ans. Au rythme qui est le sien dans la capitale, Blanc devrait vite combler son retard.