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OM - AC Ajaccio (3-1) : André Ayew réveille l'OM, pas encore le Vélodrome

Nicolas Couet

Mis à jour 04/04/2014 à 23:41 GMT+2

Grâce à un triplé d'André Ayew, Marseille a renoué avec la victoire contre Ajaccio (3-1) dans une ambiance délétère au Vélodrome. Après cinq matches sans succès, l'OM repart de l'avant et revient provisoirement à hauteur de Lyon (5e) et à six points de Saint-Etienne (4e). Mais la réconciliation avec les supporters, qui ont sifflé leurs joueurs, est encore loin d'être acquise.

Andre Ayew and Jose Anigo, Marseille 2014

Crédit: AFP

Un mois et demi après sa dernière victoire en L1, l’OM a renoué avec le succès dans une ambiance surréaliste ce vendredi face à Ajaccio (3-1) grâce à un triplé d’André Ayew. Echaudé par un mois de mars catastrophique (3 défaites, 2 nul), le Vélodrome a réservé un drôle d’accueil à ses joueurs pour la réception de la lanterne rouge. Sifflés dès l’échauffement par le maigre public qui avait pris place dans les tribunes, les hommes de José Anigo ont pu "apprécier" les nombreuses banderoles qui ont garni les virages en grève ("Ce soir, comme vous, on a décidé de ne rien faire", "On ne vous supporte plus, on vous subit", "Joueurs, dirigeants, assumez vos responsabilités"…). Pourtant, les Marseillais ont rapidement mis quelques atouts de leur côté pour cesser la grogne en signant le but le plus rapide de la saison de l’équipe grâce à André Ayew (1-0, 3e), auteur d’un lob astucieux après une longue ouverture de Lucas Mendes.
Mais cela n’a pas suffi à calmer le Vélodrome dont les griefs n’étaient pas épuisés. C’est donc dans un concert de bruit de chèvres (ou de vache, c’est selon) retransmis par la sono que les Olympiens ont tenté de faire le break. Mais Ochoa, par deux fois dans la même minute (15e), a repoussé les tentatives d’Ayew et de Khalifa, titulaire pour la troisième de la saison. Car José Anigo avait décidé d’apporter quelques changements en reléguant Rod Fanni ou Benoit Cheyrou sur le banc. Annoncé titulaire, Mathieu Valbuena, touché au dos, les a finalement rejoints quelques instants avant le coup d’envoi. Quand rien ne veut… L’ouverture du score d’André Ayew n’a finalement rien changé à la pauvreté du jeu marseillais actuellement. Décomplexés par leur classement et cette atmosphère pénalisante pour les hôtes, les Corses ont même pris le jeu à leur compte au point de trouver le poteau sur une frappe de Diarra juste avant la pause (44e).

Anigo voit ses choix récompensés

Ce signe du destin enfin positif a redonné un élan aux Olympiens, complètement éteints en fin de première mi-temps. Et à défaut de créer des brèches, l’OM a pu compter sur la hargne d’André Ayew pour placer une tête parfaite à la réception d’un centre de Payet et enfin faire le break (2-0, 60e). Mais comme il était écrit que rien ne leur serait pardonné durant cette soirée, les Marseillais n’ont finalement pas eu le temps de souffler en concédant un but de Junior Tallo dans la foulée (2-1, 61e) après deux positions de hors-jeu évidentes non signalées. L’OM a donc tremblé devant le spectre d’une nouvelle contre-performance à domicile.
Mais André Ayew a mis le bleu de chauffe en coupant un centre Djadjédjé après un coup franc rapidement joué par Valbuena (3-1, 76e), entré en jeu six minutes plus tôt. L’implication de Valbuena, de nouveau touché à l’épaule gauche après une mauvaise chute, et de Djadjédjé est d’ailleurs une petite victoire pour José Anigo qui voit ses choix récompensés. Au niveau comptable, l’OM revient à hauteur de Lyon et pointe provisoirement à six points de la quatrième place de Saint-Etienne. Mais ça, le Vélodrome n’en a eu cure. C’est dans une dernière salve de sifflets que le stade a accueilli la fin de ce match très spécial.
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