PSG : Adrien Rabiot n'a toujours pas prolongé

Alors que le PSG multiplie depuis l'été dernier les prolongations de contrats et les revalorisations salariales, de Thiago Silva à Ibrahimovic en passant par Blaise Matuidi, Maxwell et Thiago Motta récemment, le cas Adrien Rabiot est toujours dans l'impasse. En fin de contrat en juin 2015, le joueur formé au club n'a toujours pas prolongé. Pourtant, la direction parisienne lui avait fait une proposition dès la fin du mois d'août. Selon Le Parisien, celle-ci portait sur un contrat de cinq ans, soit jusqu'en 2018, avec un salaire mensuel de 90.000 euros brut lors de la saison 2013-2014, puis une augmentation de 10.000 euros par an. Soit 130.000 euros par mois en 2017-2018.

"La priorité, c'est le projet sportif"

Mais Rabiot ne court pas après un gros chèque. "Nous n'avons jamais demandé à ce que le salaire d'Adrien soit aligné sur celui de Lucas Digne (environ 250 000 euros brut, ndlr)", assure d'ailleurs sa mère, Véronique Rabiot, qui est aussi sa principale conseillère. Le milieu de terrain de 18 ans a surtout besoin de jouer. "Nous ne prenons pas nos décisions en fonction de critères financiers. Ils ont leur importance, bien sûr, mais la priorité, c'est le projet sportif, explique encore sa mère dans les colonnes du quotidien. De quel temps de jeu Adrien peut-il bénéficier dans un proche avenir ? Les conditions sont-elles réunies pour qu'il puisse poursuivre sa progression ? Voilà le plus important".

Le hic, c'est qu'il n'a aucune assurance de trouver davantage de temps de jeu à Paris dans un avenir proche. S'il était titulaire samedi à Bastia (3-0), il n'a débuté que huit matches cette saison, barré par le trio magique Matuidi-Thiago Motta-Verratti dans l'entrejeu. Le champion du monde U19 pourrait donc décider d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs qu'au Parc des Princes. Et les prétendants ne manquent pas. Outre Arsenal, Rabiot plairait beaucoup à José Mourinho à Chelsea. Selon le média britannique Metro, les Blues seraient même prêts à débourser 10 millions d'euros pour l'attirer cet été. A bientôt 19 ans (en avril), l'ancien pensionnaire du centre de formation pourrait-il s'émanciper davantage en Angleterre ?