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Thiago Silva (PSG) : "Pourquoi j'accepterais de gagner moins d’argent pour jouer à Barcelone ?"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/09/2013 à 00:14 GMT+2

Dans The Guardian, le défenseur brésilien ne s'en cache pas : s'il n'a pas signé au Barça, c'est pour une question d'argent. Aujourd'hui, il est bien à Paris.

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Crédit: Eurosport

L’heure de rétablir certaines vérités pour Thiago Silva. Dans un long entretien accordé au Guardian, publié ce vendredi sur le site du quotidien britannique, le défenseur du PSG a évoqué sans détour tous les sujets. A commencer par celui du mercato. Comme la saison passée, le Barça l’a courtisé avec insistance. Mais le Brésilien a refusé la proposition catalane, à en croire ses dires. "C’était une décision difficile de dire non deux fois à Barcelone, souffle Thiago Silva. Ça n’a jamais été un secret que j’admire cette équipe depuis que je suis enfant et j’ai toujours souhaité pouvoir jouer pour Barcelone. Mais la vie est faite de décisions compliquées qui vont parfois à l’encontre de vos rêves. J’ai entendu des gens dire que je pensais seulement à l’argent, mais ils oublient que nous avons des familles à nourrir. Pourquoi j'accepteraisde gagner moins d’argent pour jouer à Barcelone ? Pourquoi les joueurs sont supposés faire des sacrifices ?"
Au-delà de l’aspect financier, que Thiago Silva aborde avec une franchise rare dans le milieu, le natif de Rio de Janeiro l’assure : "Je suis heureux à Paris". Il avait traîné son spleen la saison passée, "parce que c’était très différent de Milan". Mais celui qui a prolongé son contrat avec le PSG jusqu’en 2018, avec une belle revalorisation salariale à la clé (10 millions d’euros annuels nets d’impôts), s’est fait à la vie dans la capitale. "Ma famille est bien mieux installée aussi, ce qui aide. Je suis dans une position où je suis important pour le club, pas seulement sur le terrain."
"Je me vois rester en France pendant longtemps"

Au sein du groupe parisien, Thiago Silva avait pris une autre dimension dès le 27 novembre dernier, lorsque Carlo Ancelotti lui avait confié le brassard de capitaine pour un déplacement à Kiev contre le Dynamo en Ligue des champions (0-2). Une décision qui lui a valu quelques inimitiés dans le vestiaire. "Ils ont cru que j’avais demandé le brassard de capitaine, ce qui ne s’est jamais produit, raconte l’international auriverde, également capitaine de la Seleçao. Mais je ne pouvais pas refuser une requête d’Ancelotti, avec qui j’avais travaillé à Milan. Il me faisait confiance pour guider l’équipe. Cela prévaut sur l’envie de se faire des amis." Une mise au point précise, certainement à destination du contingent français du PSG, qui n’a pas toujours bien perçu l’internationalisation de l’effectif depuis la prise de pouvoir de QSI à l’été 2011.
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Laurent Blanc Thiago Silva (PSG) 2013

Crédit: Panoramic

L’ancien de Fluminense s’adapte au fur et à mesure à sa vie française. Il progresse dans sa maîtrise de la langue, notamment dans l’optique de mieux communiquer avec Laurent Blanc. "Je l’apprends aussi vite que possible mais c’est toujours plus facile de m’en sortir en italien. Ibrahimovic parle italien, par exemple. Mais Laurent Blanc me parle seulement en français, même s’il a joué à l’Inter. Aussi, en tant qu’ambassadeur du PSG, je me dois d’être meilleur en français." Preuve de son sentiment positif sur la France, il prend la défense d’un championnat régulièrement critiqué. "La Ligue 1 est bien plus forte que ce que pensent beaucoup de gens. Ça ressemble beaucoup au championnat brésilien, où les clubs peuvent vous poser beaucoup de problèmes si vous baissez votre garde. (…) Je me vois rester en France pendant longtemps."
La Ligue des champions comme priorité

Pendant longtemps, avec un objectif affiché : remporter la Ligue des champions. Une envie portée par Nasser Al-Khelaïfi. Thiago Silva abonde dans le sens de son président. "Il rêve de gagner la C1 et je sens que nous devons faire mieux cette saison pour se rapprocher de cet objectif. Les gens sont conscients des investissements réalisés par le club." L’ex-Milanais estime que le quart de finale contre le FC Barcelone en avril dernier (2-2, 1-1, élimination aux buts à l’extérieur) a donné aux Parisiens des raisons de croire en leurs chances pour l’avenir.  "Ça a montré aux joueurs et aux supporters que nous ne devions craindre personne. Mais bien sûr, les gens verront immédiatement un problème si nous n’allons pas une étape plus loin cette année." Ce message clair à destination tout un club situe bien les ambitions de Thiago Silva en ce début de saison. Et elles sont grandes.
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thiago silva psg ajaccio 2013

Crédit: Panoramic

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