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Ligue 1 - L'OM s'impose face à Evian (1-0) et revient provisoirement à un point de l'OL

Martin Mosnier

Mis à jour 31/01/2015 à 18:44 GMT+1

L'OM poursuit sa double vie : incapable de gagner à l'extérieur, il continue à engranger des succès au Vélodrome. Samedi lors de la 23e journée, Marseille s'est imposé 1-0 face à Evian. Une onzième victoire de suite à domicile grâce à un penalty discuté par les Evianais et transformé par André-Pierre Gignac. L'OM (2e) revient à un point de l'OL.

Gignac (OM), buteur face à Evian-Thonon-Gaillard

Crédit: AFP

Décidément, 2015 n'a pas le même goût que 2014 pour l'OM de Marcelo Bielsa. Mais comme il y a deux semaines face à Guingamp, Marseille a imposé sa loi face à Evian-Thonon-Gaillard après 90 minutes très moyennes (1-0). C'est un penalty de Gignac, après une faute de Barbosa sur Payet dans les seize mètres, qui a débloqué la rencontre (49e). Cette onzième victoire consécutive au Vélodrome, permet à l'OM de rester dauphin à un point du leader lyonnais qui se déplacera à Monaco, dimanche. L'ETG, rarement en difficulté mais incapable de faire peser le moindre danger sur le but de Mandanda, reste 16e mais pourrait bien glisser dans la zone rouge en fonction des résultats de cette 23e journée.

Vingt minutes et c'est tout

Marseille a accéléré une petite vingtaine de minutes. Entre la 30e et la 50e minute, grâce à l'activité d'un Dja Djédjé toujours aussi généreux. Mais sitôt le score ouvert, l'OM a curieusement refusé d'enfoncer le clou. Hormis une reprise du tibia complètement dévisée de Romao dans les six mètres (77e) et une volée ratée de Gignac (84e), les hommes de Bielsa se sont montrés incapables de maintenir la tête des Haut-Savoyards sous l'eau.
Avant la pause, l'OM avait davantage tenté sa chance avec 11 tirs mais c'est sur sa seule tentative cadrée du match, le penalty très mou de Gignac qui est passé sur le ventre de Leroy, qu'il a fait la différence (1-0, 49e). La faute de Barbosa, un contact léger sur Payet, n'a pas ravi les Evianais. Ce n'est rien de le dire...
A l'image d'un Thauvin toujours aussi brouillon et d'un Alessandrini complètement transparent, Marseille continue de tâtonner depuis la trêve. L'ETG, lui, a fait avec ses armes et sa technique très approximative. Mais le scénario du match aurait pu être bien différent si Franck Schneider avait sanctionné le contact illicite entre Fanni et Wass dans les seize mètres marseillais dès la première minute ou si le coup franc du Danois en fin de match avait trouvé le cadre (89e). C'est entendu qu'Evian va souffrir jusqu'à la fin de saison mais l'OM ne va pas l'achever avec un cigare à la bouche s'il ne réagit pas rapidement. Face à un PSG qui retrouve petit à petit sa solidité et, surtout, un OL flamboyant et efficace, Marseille va devoir opposer très rapidement d'autres arguments dans la course au titre.
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Dja Djédjé (OM) face à Barbosa (ETG)

Crédit: AFP

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