Lors de PSG - Bastia (2-0), David Luiz a débuté dans un fauteuil

David Luiz a découvert la Ligue 1. Présenté au public du Parc des Princes ce samedi, avec quelques mots à l’attention des supporters, le Brésilien a disputé sa première rencontre officielle avec le PSG contre Bastia (2-0). Il avait repris la compétition lundi dernier, après un Mondial douloureux, en disputant 77 minutes du match amical à Naples. Cette fois, le joueur de 27 ans a été titularisé par Laurent Blanc, prenant la place d’un Thiago Silva blessé. Le premier match de championnat qu’il débutait depuis le 29 mars, avec Chelsea contre Crystal Palace, alors en position de milieu de terrain. Défenseur central comme en sélection, aux côtés de son compatriote Marquinhos, il a pu sereinement prendre le pouls de la compétition.

Face à Brandao, seul attaquant aligné par le coach bastiais, David Luiz pouvait s’attendre à un rude défi physique. Cela n’a pas vraiment été le cas tant les Corses ont subi et n’ont attaqué que par des contres timides et désordonnés. Pour museler Brandao, le défenseur auriverde s’est plutôt illustré dans l’anticipation, coupant les trajectoires des passes vers son adversaire direct. Il a pu récupérer 16 ballons, soit le meilleur total du match. Et en toute décontraction, à l’image d’un contrôle de la poitrine et d’une relance dans un fauteuil à la 70e minute.

"Il n'a pas eu grand-chose à faire, mais il l'a bien fait, a jugé Blanc. Il est facile techniquement. On connaît ses qualités, il pourra les montrer sur coup franc ou mettre sa tête sur des corners". Seul point chaud de sa rencontre, une intervention litigieuse en fin de rencontre. Sur une percée de Christopher Maboulou sur la gauche, David Luiz a tenté un geste risqué, un tacle alors qu’il était derrière le Bastiais. Difficile de savoir avec certitude s’il a uniquement touché le ballon ou légèrement le pied de son adversaire, même après de multiples ralentis. Le corps arbitral lui a en tout cas donné raison.

L’ancien Blue a aussi pris des responsabilités dans la relance, avec 77 ballons. Il est celui qui en a touché le plus après les trois milieux Thiago Motta, Marco Verratti et Javier Pastore. Mais la disponibilité de ceux-ci et l’absence de pressing adverse lui a grandement facilité le travail, avec des passes courtes et sans grand risque. Il n’a ainsi perdu que 7 ballons, avec 96% de passes réussies. Une performance forcément rassurante pour Laurent Blanc, d’autant que cette physionomie de match devrait se répéter régulièrement tout au long de la saison, surtout en Ligue 1. "Il n'a pas eu grand-chose mais on ne l'a pas pris pour qu'il fasse grand-chose, a encore plaisanté le technicien languedocien. On l'a pris car c'est un bon défenseur, avec beaucoup d'efficacité défensive". Ce n'est pas ce premier match qui l'aura démenti sur ce point.