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Ezequiel Lavezzi : "La Ligue 1 n’était pas motivante"

Loris Belin

Mis à jour 16/03/2016 à 10:53 GMT+1

LIGUE 1 - Dans un entretien accordé à L’Equipe ce mercredi, l’ancien Parisien Ezequiel Lavezzi a égratigné la Ligue 1, où l’on ne joue "que deux gros matches" par saison. L’Argentin dit ne pas "avoir aimé le championnat de France" qu’il ne considérait pas comme motivant. Devenu champion de France 2016 le week-end dernier, il garde malgré tout de bons souvenirs de son passage dans la capitale.

Ezequiel Lavezzi (PSG)

Crédit: AFP

La victoire 9-0 du Paris Saint-Germain à Troyes a prouvé – si cela était encore nécessaire – l’écrasante domination des coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic sur l’Hexagone. Une hégémonie telle qu’elle finit même par ennuyer ses propres ouailles. Ezequiel Lavezzi revient ce mercredi sur son expérience en Ligue 1 dans un entretien publié dans L’Equipe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Argentin n’en gardera pas une trace impérissable.
Lavezzi le concède sans détour, il n’a "pas aimé la Ligue 1." Pour l'attaquant, auteur de 22 buts en carrière dans le championnat de France, le faible niveau de l'opposition hexagonale est une des raisons qui explique ses performances. Régulièrement en demi-teinte, Lavezzi n'est jamais parvenu à s'imposer comme un titulaire indiscutable dans l'effectif parisien. "Le PSG était tellement fort par rapport aux autres équipes. Je n'ai pas vraiment pris de plaisir dans les matches. Le temps a passé, j'ai perdu ma motivation et j'ai perdu ma place."
En France, tu joues deux gros matches par saison.
Le nouveau joueur du Heibei China Fortune ne trouvait pas dans les rencontres de L1 le poids et l'envie nécessaire pour s'exprimer. Pour Lavezzi, le championnat de France se résume à "deux gros matches dans la saison", contrairement aux "huit" qu'il a connu en Serie A sous les couleurs du Napoli. La différence était selon lui encore plus flagrante en Ligue des champions : "Là, j'étais toujours motivé." Une situation dont il avoue ne jamais avoir fait part à ses entraîneurs successifs sur le banc parisien, Carlo Ancelotti ou Laurent Blanc.
Derrière la description au vitriol du championnat de France, l'international albiceleste ajoute, tout de même, une pointe d'autocritique sur son implication au Paris Saint-Germain. "Quand tu es dans une équipe comme le PSG, il faut toujours aller de l'avant. Peut-être que je ne l'ai pas toujours fait."
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Ezequiel Lavezzi at PSG's training facilities.

Crédit: Eurosport

Parti en Chine pour "l'aspect économique"

Ezequiel Lavezzi garde tout de même de bons souvenirs de son passage chez le quadruple champion de France en titre. L'Argentin était respecté et très apprécié dans le vestiaire parisien, où il a trouvé "de l'affection". Son passage à Paris, où il a laissé des "amis" avec qui il reste en contact, restera synonyme "d'un beau moment de (s)a vie".
Lavezzi évoque bien entendu par ailleurs son transfert en Chine. Un départ qui a fait parler, durant un mercato où de nombreux joueurs majeurs ont rejoint la Super League locale, attirés par les millions d'euros mis sur la table par les clubs chinois. Lavezzi ne s'en cache pas : son départ vers l'Asie a surtout été motivé par des questions financières. "La première des choses, dans ce choix, c'est l'aspect économique. Le football me donne la possibilité d'aider toute ma famille et les gens qui m'entourent."
Cela ne l'empêche pas de garder un œil sur les prestations de ses anciens coéquipiers, qui "ont mérité" leur titre de champion. Et si Lavezzi ne s'approprie pas une part de ce succès, il ne se détache pas non plus de celui obtenu par le PSG contre Chelsea en huitièmes de finale retour de Ligue des champions : "On a fait un très bon match." Comme quoi, tout n'était finalement pas à jeter.
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