"À partir du moment où on dit merde au football..." : Le top des déclas de la 7e journée

Pascal Dupraz n'a pas aimé le manque de respect de ses joueurs pour le ballon rond. Ni plus, ni moins. Le coach du TFC n'a pas reconnu son équipe sur la pelouse de Caen où leur prestation fut loin de celle, enthousiasmante, du week-end dernier contre le Paris Saint-Germain. Au point d'insulter le football selon la forte tête du Tef'.

Avant même le nul concédé dans les dernières minutes contre Dijon (3-3), Louis Nicollin avait repété ses attaques envers sa cellule de recrutement, dirigée par Bruno Carrotti, coupable à ses yeux de ne pas avoir recruté de défenseur d’envergure depuis 3 ans. Mais ce samedi, plus questions de clowns mais bel et bien d’attributs masculins. Du Nicollin dans le texte.

Philippe Hinschberger a du mal à digérer. Corrigés par Monaco à domicile (0-7), les Messins ont pris l’eau tout le match. Pas de quoi réjouir leur entraîneur qui estime que ses hommes se sont mis en difficulté tout seul. Et forcément l'envie d'être invisible existe dans ces moments-là.

Il y a une semaine, l'entraîneur rennais Christian Gourcuff comparait le jeu du promu dijonnais à celui du FC Barcelone. Le technicien de Dijon Olivier Dell'Aglio, a priori un des principaux intéressés, n'est pas tout à fait de cet avis. Il met ainsi le point arraché face à Montpellier sur le compte de qualités mentales, à défaut de qualités techniques.

L'entraîneur de Montpellier Frédéric Hantz a du travail en perspective alors que ses joueurs ont mené à deux reprises de deux buts sur la pelouse de Dijon. Hantz a cerné le problème de son équipe : le mental. Pourtant, il considère aussi que ses joueurs ont maîtrisé la rencontre sur le plan psychologique. Le flou semble total dans les têtes montpelliéraines ce samedi soir.

René Girard est passé proche de la sortie cette semaine à Nantes. La victoire de ses joueurs face à Bastia (1-0) a sauvé au moins temporairement sa tête mais l'ancien entraîneur de Lille sait que sa place ne tient qu'à un fil chez les Canaris. Le champion de France 2012 avec Montpellier ne laisse personne insensible à la Beaujoire, qui l'a parfois timidement soutenu, plus souvent tancé. Girard assume. Et assène.