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Avant PSG-Nantes : Ben Arfa, Jesé, Meunier, Krychowiak : Des recrues, mais pour quoi faire ?

Cyril Morin

Mis à jour 19/11/2016 à 15:48 GMT+1

LIGUE 1 - Avec la réception de Nantes ce samedi (17h), le PSG entre dans la dernière ligne droite de sa première partie de saison. Pour ce virage décisif, Unai Emery devra s’appuyer sur la profondeur de son effectif en utilisant les recrues de l’été dernier. Un choix qu’il a du mal à faire depuis le début de l'exercice.

Emery et Ben Arfa

Crédit: AFP

C’est une situation qu’ils n’imaginaient sûrement pas en signant leurs contrats respectifs cet été. Surtout avec l’investissement consenti par le PSG pour les attirer. Mais voilà, tout ne s’est pas passé comme prévu pour les recrues parisiennes. D’Hatem Ben Arfa à Thomas Meunier, les cas sont bien différents, évidemment. Ils se rejoignent cependant un même constat : aucune recrue ne dispose à l’heure actuelle d’un statut de titulaire au sein du champion de France.
De quoi poser problème comme l’explique Alain Roche, fin connaisseur du club parisien, et invité de notre Stream Team vendredi.
En clair, le recrutement parisien n’est pas à la hauteur. Ou, en renversant le problème, les recrues parisiennes ne sont pas au niveau pour Unai Emery. Une preuve ? Le temps de jeu respectif de Jesé, Ben Arfa, Krychowiak et Meunier depuis le début de saison (17 matches).
Infographie Temps de jeu Recrues PSG

Jesé, le coup de gaz en moins

C’était la doublure attendue d’Edinson Cavani. Mais son profil et sa forme en font davantage un recours à Lucas et Di Maria qu’à l’Uruguayen, en feu cette saison. Pour l’instant, l’idylle entre le PSG et Jesé n’a pas débuté. Arrivé sur le tard, un peu court physiquement, l’Espagnol peine surtout à retrouver ses sensations d’avant sa blessure au genou de 2014.
Et, malheureusement pour lui, ce n’est pas en enchaînant les bouts de matchs que cela risque de s’arranger. Utilisé avec parcimonie par Unai Emery, Jesé n’a pas encore réellement eu le temps de se montrer. Son absence de but s’explique simplement : il ne joue pas assez pour scorer. Face aux Canaris, il pourrait profiter du retour tardif de sélection de Cavani et Di Maria pour gratter du temps de jeu. Et enfin retrouver du gaz.
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Jese (et Hatem Ben Arfa) contre Lille

Crédit: AFP

Ben Arfa, l’anti-système

Le 4-2-3-1 du début de saison du PSG semblait coller parfaitement à son profil de neuf et demi. Mais Unai Emery a dû s’adapter et le système a changé. Depuis le retour au 4-3-3, Hatem Ben Arfa est le grand perdant. Au point de s’habituer un peu trop au banc de touche. Écarté par l’Espagnol en septembre, l’international français est de retour et semble bénéficier d’un peu plus de crédit depuis quelques matches.
Franchement décevante, la recrue star de l’été aborde une période charnière pour lui aussi. S’il prouve d’ici la trêve qu’Emery peut compter sur lui, il entrera un peu plus dans la rotation parisienne et peut même bouleverser la hiérarchie tant son talent est sans limite. Encore faut-il convaincre.
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Le banc du Parc des Princes ? La "maison" d'Hatem Ben Arfa.

Crédit: Panoramic

L’énigme Krychowiak

C’est peut-être le cas le plus symbolique de cette liste de quatre. Car, mine de rien, c’est bien la recrue la plus chère de l’été côté parisien et en Ligue 1. Pourtant, quelques mois plus tard, Grzegorz Krychowiak ne facture que huit petits matches.
Protégé d’Emery à Séville qui en avait fait la clé de voute de son système et son vice-capitaine, Krychowiak a lui aussi subi le retour au 4-3-3 de plein fouet, poussé par les cadres du vestiaire. Car malgré sa prestation aboutie contre Arsenal (1-1), le Polonais a revu Thiago Motta lui passer devant. Complèment idéal de Marco Verratti et cadre du vestiaire, l’Italien est encore incontournable malgré un début de saison plus que compliqué. Et pour le récupérateur, qui rêvait de passer un cap au PSG, les minutes commencent à être longues.
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Grzegorz Krychowiak lors de PSG - Arsenal en Ligue des champions - 2016

Crédit: Panoramic

Meunier, le parfait substitut

C’est, pour l’instant, la seule réussite du casting estival parisien. Mais quelle réussite. Venu pour boucher les trous derrière Serge Aurier, Thomas Meunier s’est fait une place à part entière dans le groupe d’Unai Emery. Le latéral belge, en plus d’être sérieux défensivement, participe allégrement au jeu offensif parisien.
Au-delà de son but superbe contre Bâle, laissant le PSG encore en course pour la première place du groupe de Ligue des champions, le droitier a pris une épaisseur pas forcément attendue en début de saison. Une preuve ? Il compte le même nombre de matches que Serge Aurier, titulaire du poste. Ce n’est plus une doublure mais un numéro un bis.
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Meunier et Aurier (PSG)

Crédit: AFP

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