Incidents à Bastia : un stadier va être licencié, une plainte à venir contre Aulas

Le jour d'après. Au lendemain de l'annulation du match entre Bastia et l'OL, après de multiples évènements qui n'ont pas grand-chose à voir avec le football, les réactions et décisions tombent. Ce, en attendant de connaître notamment les sanctions de la Commission de discipline de la LFP, qui se réunira jeudi et annoncera dans un premier temps des mesures conservatoires, et les suites données aux nombreuses plaintes déposées, par Bastia, l'OL et d'autres acteurs de ce triste dimanche d'avril.

Ce lundi, sur les ondes de France-Bleu, le gérant de la société chargée de la sécurité dans le stade de Furiani, a annoncé que l'un de ses employés, impliqué dans les bagarres intervenues à la mi-temps du match, allait être licencié : "Etant moi-même au milieu des incidents, je n’ai pas vu tout de suite la faute très grave de cet agent. On m'en a fait part de suite après. J’ai donc convoqué cette personne dès mardi matin au bureau. Après avoir visionné les images, une procédure de licenciement sera démarrée dès mardi matin, l’agent va perdre sa carte professionnelle, c'est une certitude", a commenté Ange-Etienne Biolchini, gérant de la SISIS.

Accusé dimanche soir par Jean-Michel Aulas d'avoir frappé Anthony Lopes à la mi-temps du match, le directeur de la sécurité de Bastia, Anthony Agostini, va lui porter plainte auprès du Parquet de Bastia contre le président lyonnais pour "dénonciation calomnieuse", une information relayée par RMC Sport. Sur les ondes de la radio française, Aulas avait annoncé dimanche soir avoir porté plainte contre Anthony Agostini, qu'il accuse donc d'avoir lui-même frappé le gardien lyonnais.

Toujours selon RMC, trois joueurs de l'OL ont porté plainte contre X pour "violence en réunion dans une enceinte sportive" : Anthony Lopes, Mathieu Gorgelin et Jean-Philippe Mateta.

De son côté, le club bastiais a "condamné fermement" ces incidents et annoncé dès dimanche soir qu'il était décidé à prendre "les mesures fortes et adéquates" qui s'imposent et ce "sans attendre la réunion de la commission de discipline jeudi prochain".