Ironie, Star Wars, désastre de la goal-line, le patron Neymar : les tops et flops de samedi

"Quand on voit un joueur comme Neymar, je crois que tous les supporters qui aujourd'hui étaient ici, ou qui regardent la télévision, ils supportent peut-être le PSG, mais s'ils aiment le football, ils sont contents de voir un joueur comme Neymar aujourd'hui". Unai Emery a un peu tout résumé en évoquant son attaquant brésilien. Absent depuis samedi dernier et de passage au Brésil pour "raisons personnelles", Neymar faisait son retour avec le PSG à Rennes. Et il a été visible. Bien plus que cela même. Avec son acolyte Mbappé, il a pris un malin plaisir à torturer la défense bretonne à base de dribbles réussis, percées solitaires et décalages délicieux. Un doublé, deux passes décisives et un constat simple : quand il le veut, Neymar est LE patron de ce PSG. A répéter sur chaque sortie désormais.

24 points en 18 journées. Une victoire de prestige face au PSG. Mais surtout une série de six matches sans défaites. Pour un promu, Strasbourg fait fort. Ce samedi, c’est Toulouse qui a plié à la Meinau encore très chaude. Offensive, naïve, jeune mais surtout enthousiasmante, cette équipe fait plaisir à voir. Dans une Ligue 1 où l’envie semble manquer, la fraîcheur d’Alsace fait plaisir à voir.

Soyons honnête, à voir les affiches de ce multiplex Ligue 1 du samedi, on ne s’attendait pas vraiment à vibrer. Ce fut tout l’inverse. Des beaux buts à Dijon, une grosse polémique à Troyes, des promus qui se rebellent contre l’ordre établi et une soirée de samedi bien moins ennuyante que prévu. Et franchement, cela fait plaisir !

Vous n'avez probablement pas échappé à la sortie au cinéma du huitième épisode de la saga Star Wars, dénommé "The Last Jedi". Pour marquer l'événement, le public du Roazhon Park s'est mis en quatre pour fabriquer deux magnifiques tifos à l'éffigie de deux personnages célèbres de la saga créée par George Lucas il y a 40 ans. Premier tifo : un portrait géant du mythique Darth Vader (en VO pour les puristes), avec marqué "Star Roaz" dessus et une autre où apparaît le très sage maître Yoda. The force is strong with Stade Rennais.

Le football est parfois incompréhensible. Mais c’est aussi ce qui fait sa magie. Prenez Montpellier-Metz. La meilleure défense de Ligue 1 avant la rencontre face à la plus faible attaque de Ligue 1. Autant le dire de suite : on ne s’attendait pas à ça. Une victoire 3-1 pour Metz et une défense montpelliéraine à la rue… Non vraiment, parfois, le foot est complètement fou. Et la Ligue 1 encore plus.

On n'arrête plus Wesley Saïd. En feu depuis fin novembre, l'homme en forme du DFCO a encore porté son équipe vers le succès, samedi à Gaston-Gérard face à Lille (3-0), en inscrivant le premier doublé en Ligue 1 de sa carrière. Inscrit en l'espace de cinq minutes, ce doublé a surtout eu le mérite d'être marqué du sceau de la qualité. Deux jolis buts, un succès important en vue du maintien, la moutarde est montée au nez de l'attaquant, auteur de 4 buts en moins d'un mois. La soirée dijonnaise a elle été piquante.

A l’heure où certains discutent du bien-fondé de l’arrivée de la VAR en Ligue 1 la saison prochaine, pas sûr que ses défenseurs soient de sortie ce samedi. Un bug de la goal-line technology a forcé l’arbitre de Troyes-Amiens à accorder puis annuler un but fantôme après plus de dix minutes de discussions. La raison ? Une montre qui vibre alors que le ballon n’a pas strictement franchi la ligne. Une situation surréaliste provoquée par la technologie elle-même et finalement corrigée par une décision humaine. S’il en va de même à l’avenir pour la VAR, les samedis soir risquent d’être sans fin…

Les problèmes vont et viennent au LOSC. Cette fois, la morosité a officiellement fait son retour du côté des Dogues, balayés sur la pelouse de Dijon en seulement 35 petites minutes. Mauvais et faibles dans tous les secteurs, les hommes de Joao Sacramento ont concédé une troisième défaite de rang en l'espace d'une semaine. Toujours barragiste, et provisoirement interdit de recrutement, Lille va broyer du noir pendant les fêtes. La dinde risque d'avoir un mauvais goût.

Mayday, mayday, on a perdu le TFC. Une nouvelle fois battu en championnat, sur la pelouse de Strasbourg (2-1), le club haut-garonnais a affiché une bien triste image sur la pelouse de la Meinau. Désormais 17e, avec un petit point d'avance sur Lille, Toulouse va devoir mieux négocier ses déplacements. Avec un seul petit succès en 10 sorties, le TFC affiche le pire bilan du championnat à l'extérieur (5 points). Houston on a un problème.