Le PSG l'emporte à Troyes (0-2) avec une équipe remaniée

La tête ailleurs, Paris n'a pas tremblé. A trois jours du choc tant attendu face au Real Madrid en huitième de finale retour de Ligue des champions, le PSG s'est imposé à Troyes (0-2). Avec une équipe très remaniée et un onze forcément inédit, le leader du championnat a conforté sa place en tête de la L1 en signant une quatrième victoire de rang toutes compétitions confondues, une sixième d'affilée en championnat. Cerise sur le gâteau : Angel Di Maria a confirmé une nouvelle fois sa grande forme du moment.

Le PSG avait un visage bien de loin de celui qui a pris l'habitude de faire peur à toutes les formations de l'Hexagone cette saison. Neymar est dans son lit d'hôpital au Brésil après son opération réussie de la cheville. Marquinhos et Kylian Mbappé étaient restés à Paris pour se soigner. Marco Verratti, Javier Pastore et Edinson Cavani avaient eux tout simplement été laissés au repos. Mais avec Julian Draxler en pointe et Christopher Nkunku en titulaire, Paris a dominé son adversaire. Tranquillement, sans forcer son talent. Mais en toute logique.

Si Lass Diarra a signé une prestation solide sans être trop mis en difficulté par une équipe troyenne timide qui a joué bas, Angel Di Maria a encore engrangé de la confiance. Actif sur le font de l'attaque, l'Argentin a signé son 13e but sur ses 15 matches en 2018, sur un bon service de Draxler et après un joli ballon piqué (0-1, 47e). Alors qu'il va devoir tenter de faire oublier Neymar mardi, il va arriver en pleine confiance.

Au rang des autres bonnes nouvelles : Paris, peu inquiété à part une belle frappe de Benjamin Nivet claquée par Alphonse Areola (83e), n'a pas pris de but. Thiago Motta, qui a remplacé Adrien Rabiot à la 61e, a encore accumulé les minutes. Et les jeunes se sont mis en évidence.

Christopher Nkunku, hors-jeu sur le coup, a ainsi inscrit son premier but de la saison (0-2, 77e). Rentré à la 80e, Timothy Weah, le fils de George, a lui fêté sa première apparition en L1. Il aurait même pu s'offrir son premier but mais il a buté sur un excellent Erwin Zelazny, auteur sur le coup de son 11e arrêt du match (90e).

Après avoir tenu pendant une mi-temps, Troyes n'a pas pu profiter de cette grande revue d'effectif parisienne et n'avance pas avec cette deuxième défaite de rang (18e). Pour Paris qui conserve ses 14 points d'avance sur Monaco – son dauphin -, il est maintenant temps de se plonger totalement dans ce match face au Real qui va déterminer la fin de saison parisienne et l'avenir de certains à Paris. Ce samedi, le PSG et Di Maria ont en tout cas tout fait pour arriver dans les meilleures conditions. Et cela même sans sa "MCN".