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Message à Deschamps, derby bouillant et penalty imaginaire : les tops et flops de dimanche

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/04/2018 à 00:02 GMT+2

LIGUE 1 - Visiblement impatients de retrouver les pelouses après la trêve internationale, les acteurs de Ligue 1 nous ont offert un joli spectacle ce dimanche en fin d’après-midi. Certains avaient des messages à envoyer. D’autres ont rappelé ce que le mot "rivalité" signifiait. Voici nos tops et nos flops.

Les tops et les flops de dimanche 1er avril

Crédit: Eurosport

Tops

  • Grenier, Cabella : les anciens Bleus se montrent
Porter le maillot national change un joueur à tout jamais. Et si maintenir un niveau international n’est pas donné à tout le monde, certaines étincelles rappellent parfois pourquoi certains ont été appelés en Bleu, sans espérer pour autant les revoir de sitôt. C’était le cas de Clément Grenier et Rémy Cabella ce dimanche. Le premier s’est illustré par un coup franc magnifique en pleine lucarne, digne de sa grande époque. Le deuxième s’est fendu d’un doublé et d’une passe décisive pour porter Sainté à Nantes (0-3). Quand ils évoluent dans ces sphères-là, ces deux meneurs de jeu sont au-dessus du game en Ligue 1. En espérant pouvoir écrire ces phrases plus souvent.
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Clément Grenier (Guingamp)

Crédit: Getty Images

  • Debuchy, plus qu’un simple candidat
Mathieu Debuchy, lui, n’a pas encore fait une croix sur le Mondial 2018 comme les deux joueurs cités au-dessus. C’est même tout l’inverse. Le latéral droit a encore signé un match plein pour envoyer un message clair à Didier Deschamps : pour le poste de latéral droit en équipe de France, il va falloir compter sur lui pour lutter jusqu’au bout. Doublé par Benjamin Pavard lors de la dernière liste, le latéral stéphanois peut se targuer d’être la meilleure recrue de l’hiver en L1 et d’une réussite offensive inédite (trois buts en huit matches).
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Deschamps : "J'ai préféré revoir Pavard même si Debuchy est revenu"

  • Pléa, Sio : les buteurs de l’ombre
En inscrivant un doublé à Caen (1-3), Giovanni Sio s'est adjugé un record personnel en atteignant pour la première fois de sa carrière la barre des dix buts sur une saison de Ligue 1. C'est près d'un tiers des buts inscrits par les joueurs de Michel Der Zakarian. Sa contribution permet aux Héraultais (5es), rarement prolifiques, de croire en une qualification européenne. Avec autant de points (45), Nice peut aussi compter sur la forme d'un de ses buteurs : Alassane Pléa. , son doublé à Troyes (0-2) lui permet également de s'offrir sa saison la plus prolifique dans l'élite (13 buts). Deux buteurs dans l’ombre des Cavani, Falcao ou Mariano, mais qui répondent bien présents !
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Alassane Plea

Crédit: Getty Images

  • L’autre rush vers l’Europe
Oubliez le duel OM - OL pour la troisième place. La vraie hype de cette fin de saison en Ligue 1, c’est la course à la cinquième place. C’est simple, ils sont cinq à encore pouvoir y prétendre. Trois d’entre eux ont gagné ce dimanche (Nice, Saint-Etienne et Montpellier). Nantes a sombré. Et Rennes, qui joue mercredi face à Monaco, est aussi placé. Cinq équipes avec le vent en poupe et des qualités bien identifiées. Un vrai suspense, en somme. Qui a dit que notre championnat était terminé ?
  • Un derby, un vrai !
Thierry Laurey chambreur, un carton rouge de part et d'autre, un penalty messin contesté : la course au maintien est venue électriser le premier derby Strasbourg - Metz disputé à la Meinau depuis 2008. Tout a failli dégénérer dans le dernier quart d'heure lorsque Anthony Gonçalves a quitté la pelouse pour aller bousculer sur le banc de touche le gardien remplaçant messin, Quentin Beunardeau. Dans la foulée, l'égalisation spectaculaire d'Ernest Seka a enflammé le bord de terrain. Heureusement, tout s'est fini dans la bonne humeur et avec les sourires partagés de Thierry Laurey et Frédéric Hantz. Des duels épiques pour une supériorité régionale qui épicent notre Ligue 1 sans être en prime-time ou largement commentés. C’est aussi ça le foot français.
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Laurey: "Le match a échappé à tout le monde"

  • Aouar, Depay : les leaders lyonnais
Sans Nabil Fekir et Mariano Diaz, certains pouvaient s'inquiéter de l'absence de forces offensives lyonnaises. Memphis Depay et Houssem Aouar leur ont répondu avec détermination. Le Néerlandais, aligné en pointe, a signé l'un de ses matches les plus aboutis sur la liquette lyonnaise. En mouvement, juste techniquement et double buteur, il a montré qu'il pouvait assumer la charge offensive des Gones. Mais pour marquer, il faut des ballons. Et ça, Houssem Aouar sait les donner. Passeur décisif délicieux sur le premier but, le jeune lyonnais s'est fendu d'une nouvelle prestation XXL après celle au Vélodrome avant la trêve. Dans un milieu à trois, il rayonne. Et ferait presque oublier que le meneur de jeu lyonnais s'appelle d'habitude Fekir.
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Memphis Depay félicité par ses coéquipiers

Crédit: Getty Images

Flops

  • Le penalty accordé à Metz
Sur ce coup-là, Ruddy Buquet s’est lourdement trompé. 22e minute à la Meinau. Strasbourg vient d’ouvrir le score. Metz obtient un coup franc, le ballon atterrit dans la surface. Cafouillage. Niakhaté et Koné se retrouvent à la lutte et l’arbitre finit par siffler penalty pour une main. Problème, elle vient du défenseur messin… Sans se faire prier, Rivière a transformé ce penalty. Imaginaire à la base.
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Le penalty transformé par Emmanuel Rivière

Crédit: Getty Images

  • L’envie caennaise
C’est ce qu’on appelle un non-match. Complètement dépassés par un Montpellier pourtant pas connu pour ses qualités offensives, Caen a livré un non-match, symbolisé par cette prestation défensive catastrophique ayant notamment permis à Sio de marquer à deux reprises. Bloc équipe absent et envie fluctuante : ce n’était pas une soirée à sortir des Caennais dehors.
  • Le LOSC n’a pas fini de creuser à domicile
Deuxième plus mauvais bilan à domicile cette saison (17 pts), le LOSC n'a pas profité de son match à huis clos face à Amiens pour sortir de la zone rouge. Les Nordistes n'ont gagné que quatre fois au stade Pierre-Mauroy cette saison, dont une depuis l'arrivée de Christophe Galtier. Sept matches pour la survie se profilent devant eux, dont trois (contre Guingamp, Metz et Dijon) devant leurs turbulents supporters. A l'exception des déplacements à Marseille et Saint-Etienne, ce programme est à leur porté. Mais le droit à l'erreur est de moins en moins autorisé.
Babacar DIARRA et Cyril MORIN
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