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PSG, OL, OM, ASM : plus que jamais, la locomotive de L1 banalise l'exceptionnel

Julien Pereira

Mis à jour 26/01/2018 à 23:32 GMT+1

LIGUE 1 - Depuis le début de la saison, le Paris Saint-Germain, l'Olympique Lyonnais, l'Olympique de Marseille et l'AS Monaco imposent un rythme insoutenable pour les autres écuries du championnat. Plus encore, les quatre mastodontes roulent sur des temps de passage que seules quelques équipes historiquement marquantes ont été capables d'établir.

Edinson Cavani (PSG), Radamel Falcao (Monaco), Nabil Fekir (Lyon) et Florian Thauvin (Marseille)

Crédit: Eurosport

Il y a souvent eu des champions hégémoniques. Parfois des duels homériques. L'année dernière, en Ligue 1, Monaco, le PSG et Nice et leur rivalité à trois avaient déjà proposé une exception. Mais cette saison, Paris (56 points) plane. Néanmoins, Lyon (48 pts), Marseille (47 pts) et Monaco (46 pts) qui tentent de s’accrocher tant bien que mal ont confirmé une tendance : la locomotive du championnat de France s'est allongée. Et elle roule plus vite que jamais. Au terme de la 22e journée de Ligue 1, les quatre puissances du territoire ont établi des temps de passage inédits.
Ces dernières semaines, la dynamique de l'ASM a été tournée dans tous les sens. Le club du Rocher souffre plus que jamais de la fuite de ses cerveaux l'été dernier, il cherche encore les idées de jeu qui l'ont mené au dernier titre de champion de France et, pire, il semble moins bien armé pour suivre la cadence de l'axe PLM. Et pourtant. Avec 46 points, les Monégasques - qui ont lâché quatre unités lors des trois dernières journées - ont théoriquement de la marge. Depuis la saison 1994/1995 et l'intronisation des victoires à trois points, 14 champions de France (sur 23) cumulaient un total moins élevé que l’actuel 4e à la même époque. Et Montpellier, titré en 2012, en comptait le même nombre.
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Lyon fait aussi bien que "le jeu à la nantaise" et le duel Bordeaux/OM de 1999

Finalement, seul le PSG sacré il y a deux ans évoluait un cran au-dessus, puisqu'il avait engrangé 60 points en 22 journées. Autrement dit, le quatuor qui écrase la Ligue 1 joue dans la même cour que certaines équipes "historiques" de l'histoire du championnat. Les 48 unités récoltées par l'Olympique Lyonnais le placent, par exemple, au même niveau que les Canaris et leur "jeu à la nantaise" titrés en 1995, le mettent sur le même plan que la rivalité marquante de 1999 opposant les Girondins Wiltord, Laslandes, Micoud ou Benarbia aux Marseillais Blanc, Ravanelli, Pirès, Maurice… et l'installent à une toute petite marge du rouleau compresseur qu'était Monaco la saison dernière.
Se dirige-t-on vers une moisson historique du Top 4 ? La supériorité du PSG, la force collective de l'OL, la régularité de l'OM et la marge de progression de l'ASM en sont des indicateurs favorables. Dans le passé, seule une équipe a véritablement décliné après avoir atteint de tels sommets. En 2010, Bordeaux avait amassé 48 points en 22 rencontres avant de lâcher prise et d'échouer au sixième rang en fin de saison. Mais cette saison-là, les quatre premières équipes et le reste du peloton n'étaient pas séparés par un trou béant similaire aux 12 points qui séparent Monaco du FC Nantes actuellement. Et la Ligue 1 n'était pas encore un championnat à deux vitesses.
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Mbappé, au centre, aux pris avec Aouar, Ndombélé et Tousart (de g. à d.) lors de Lyon-PSG (2-1) en Ligue 1.

Crédit: Getty Images

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