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Retour gagnant, duo décapant, karma désespérant : les tops et les flops de samedi

Vincent Bregevin

Mis à jour 15/04/2018 à 09:00 GMT+2

LIGUE 1 - La rentrée réussie de Nabil Fekir, l'efficacité de l'improbable duo messin, le mauvais œil qui ne quitte pas les Dogues… Voici les tops et les flops des matches de la 33e journée disputés samedi.

Le duo Dossevi-Roux, Fekir, Lille... Les tops et les flops de la 33e journée

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Retour gagnant pour Fekir
La L1 n'est pas tout à fait la même sans Nabil Fekir. Elle a retrouvé le feu-follet de l'OL et ne s'en plaindra pas. Près de deux mois après sa blessure à un genou, le Lyonnais a signé une entrée remarquée face à Amiens. S'il n'a disputé que le dernier quart d'heure, Fekir a quand même trouvé le moyen d'être impliqué sur les deux derniers buts rhodaniens (3-0). En faisant parler son sens de la passe avec une ouverture millimétrée pour Bertrand Traoré, puis ses qualités de percussion avec une percée qui a semé la panique dans la défense picarde et profité au même Traoré. Un come-back réussi pour des Gones en pleine bourre. La fin de saison s'annonce bien à l'OL.
  • Dossevi-Roux, quel duo !
Ce n'est pas la première fois qu'ils sont à l'honneur. A Rennes, Matthieu Dossevi et Nolan Roux ont encore rappelé qu'ils étaient faits pour s'entendre. Mené au score, Metz a pu compter sur son duo de choc pour renverser la situation avec deux passes décisives de l'ailier droit des Grenats pour son avant-centre. Au total, Dossevi en est à dix passes décisives en L1 cette saison, dont six pour Roux. Qui, de son côté, a porté son total à 14 réalisations dans cet exercice, de loin son record au sein de l'élite. Si Metz peut encore rêver de maintien, c'est bien grâce à son tandem de feu.
  • Le mur Ruffier
Saint-Etienne a réussi un très bon recrutement hivernal et le but de Mathieu Debuchy qui a donné la victoire aux Verts à Strasbourg en est une nouvelle preuve. Mais cela ne doit pas masquer l'impact monumental de Stéphane Ruffier sur la série d'invincibilité stéphanoise. Si les hommes de Jean-Louis Gasset ont enchaîné un onzième match sans défaite à La Meinau, c'est bien grâce à leur gardien, impérial au moment de s'opposer aux tentatives des Alsaciens. Strasbourg méritait bien mieux que sa défaite face à l'ASSE. Mais le Racing est tombé sur un mur nommé Ruffier. Qu'il se rassure. Il n'est pas le seul à y avoir laissé ses dents.

Les flops

  • Lille, saleté de karma !
C'est tellement symbolique. Un but contre son camp de Junior Alonso à la 90e minute. Puis une réalisation de Jimmy Briand après un coup de billard dans le temps additionnel. En quelques instants, Lille a gâché une avance de deux buts et perdu deux points précieux dans la course au maintien. Les Dogues pensaient enfin retrouver le sourire, signer une victoire qui leur aurait permis de sortir de la zone rouge et se réconcilier avec leur public, de retour au stade Pierre-Mauroy après la fin du huis clos. Il a quitté massivement le stade avant le temps additionnel, convaincu de la victoire du LOSC. Mais c'était sans compter sur cette saleté de karma qui n'a pas fini de pourrir la saison lilloise.
  • C'est tellement ça, Rennes…
Une série de huit matches sans défaite, le nul de Nice la veille, la réception d'une lanterne rouge qui restait sans victoire depuis neuf matches… Oui, il y avait tout pour que Rennes réalise une superbe opération dans la course à l'Europe. Avec un doute, quand même. Cette faculté désespérante des Bretons à se fourvoyer quand ils ont les cartes en main pour franchir un cap dans la course à l'Europe. Elle leur a joué tant de tours par le passé. Elle les a encore rattrapés avec une défaite surprenante face aux Grenats. Rennes ne changera donc jamais…
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  • Les Canaris sont cuits
Il paraît bien loin, le temps où Nantes faisait vibrer son public à coups de victoires par un but d'écart. Les Canaris n'avancent plus. Tenus en échec par Dijon à La Beaujoire, ils n'ont désormais remporté qu'un seul de leurs huit derniers matches. Et ils ne méritaient pas mieux face à des Bourguignons plus conquérants. Depuis le début de l'année civile, Nantes est clairement rattrapé par le manque de profondeur de son effectif et de talent dans son secteur offensif. Pour Claudio Ranieri et ses hommes, il est temps que la saison se termine.
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