30e journée : L’OM laisse filer deux points face à Angers (2-2) malgré un doublé de Mario Balotelli

Un match nul au goût de défaite. Après avoir mené 2-0, l'Olympique de Marseille s'est finalement fait rejoindre par Angers (2-2), dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1. Ce samedi, Mario Balotelli avait inscrit un doublé (4e, 16e) et fait le spectacle à l'Orange Vélodrome, avant que Thomas Mangani, sur deux penalties (36e, 77e), ne ramène les deux équipes à égalité. Alors que les Phocéens avaient l'occasion de revenir à six points de Lyon, troisième, ils restent quatrièmes et sous la menace de Saint-Etienne et de Reims.

Rudi Garcia avait décidé d'opter pour un 4-4-2. Si Adil Rami et Jordan Amavi effectuaient leur grand retour dans le onze de départ, c'était consécutif aux suspensions de Boubacar Kamara et d'Hiroki Sakai. Kevin Strootman, Dimitri Payet ou encore Luiz Gustavo conservaient leur place sur le banc. Mario Balotelli, l'homme en forme du moment côté olympien, n'a pas tardé avant de se mettre en évidence. A la réception d'un bon centre de Lucas Ocampos, l'attaquant, seul aux six mètres, a contrôlé de la poitrine avant de marquer d'un plat du pied droit (4e, 1-0). Signalé dans un premier temps en position de hors-jeu, l'international italien a finalement vu son but être validé après visionnage du VAR par l'arbitre. Dans un bon temps fort, l'Olympique de Marseille a intensifié sa domination.

Si Ludovic Butelle ne s'est pas fait surprendre par une frappe lointaine du gauche de Florian Thauvin (11e), il a finalement dû s'incliner une seconde fois, peu après le quart d'heure de jeu, face au numéro 9 phocéen. Mario Balotelli, à l'entrée de la surface de réparation, a doublé la mise d'une puissante frappe du droit, à ras de terre (16e, 2-0). Après seulement neuf matches disputés sous les couleurs de l'OM, l'ancien Niçois, qui devient là le premier Marseillais à marquer lors de ses 5 premiers matches à domicile en L1 depuis Skoblar dans les années 60, en est déjà à sept réalisations, avec ce premier doublé. Une première depuis Sonny Anderson en 1994 (8 buts en 9 matches).

Après une demi-heure particulièrement séduisante, Marseille est ensuite rapidement tombé dans un faux-rythme et Angers en a profité. Après avoir visionné le VAR, l'arbitre a accordé un penalty au SCO, suite à une faute de Jordan Amavi sur Ismaël Traoré. Un penalty que Thomas Mangani a transformé du gauche (36e, 2-1). Marseille n'a jamais réussi à retrouver ses facilités du début de rencontre et Angers a continué à pousser.

Alors qu'Angelo Fulgini a bien essayé de tromper Yohann Pelé, du droit (54e), le SCO a finalement obtenu un deuxième penalty, après une faute d'Adil Rami sur Cristian Lopez. Thomas Mangani ne s'est pas fait prier pour inscrire son troisième penalty de la saison, en prenant le gardien marseillais à contre-pied (77e, 2-2). Marseille en est désormais à 7 pénalties encaissés en Ligue 1 cette saison, à égalité avec St Etienne. Aucune équipe n'en a concédé plus.

Et comme si cela ne suffisait, l'OM s'est retrouvé à dix, après un deuxième avertissement reçu par Bouna Sarr, pour une grosse faute sur Romain Thomas (78e). En seconde période, l'OM a d'ailleurs offert un visage qui n'était plus le sien depuis plusieurs semaines déjà. La timide de tête de Valère Germain sur corner n'a absolument pas inquiété Ludovic Butelle (53e) tandis que Kevin Strootman n'a pas su exploiter une perte de balle angevine, en venant buter sur le dernier rempart adverse (86e). C'est même Angers qui aurait pu repartir avec les trois points de la victoire, en fin de rencontre. Thomas Mangani n'était pas loin du triplé, mais sa frappe lointaine a trouvé les gants de Yohann Pelé (86e).

Toutefois, l'ancien portier de Sochaux est resté sans réaction sur la tête de Romain Thomas qui est finalement venue s'écraser sur la barre transversale (90e+1). Finalement, ce sont donc les Angevins qui se contentent de ce match nul, face à des Marseillais, devenus inquiétants collectivement au fil du match. La course au podium se complique donc pour des Phocéens qui doivent désormais regarder derrière eux.