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Après PSG-Monaco (3-1) : Pour les Parisiens, les paillettes attendront

Cyril Morin

Mis à jour 22/04/2019 à 01:40 GMT+2

LIGUE 1 - Officiellement sacré dès dimanche après-midi, le Paris Saint-Germain ne s’est pas dispersé en célébrations après avoir battu Monaco (3-1). Dans une ambiance très feutrée, les joueurs parisiens ont été sages, visant probablement la finale de Coupe de France samedi prochain.

Les Parisiens après leur victoire face à Monaco

Crédit: Getty Images

Serait-ce l’hommage rendu à Notre-Dame en début de match ? Le clip diffusé en honneur des pompiers de Paris ? Ou le huis clos infligé au Collectif Ultra Paris ? Sans doute un peu de tout. Il n’empêche, ce dimanche, le PSG a célébré son huitième titre dans une ambiance de cathédrale.
Elle était cependant attendue. Car pour Paris, l’objectif est ailleurs. Dès samedi prochain, à Saint-Denis, pour cette finale de Coupe de France où les hommes de Thomas Tuchel viseront le doublé face au Stade Rennais. D’ailleurs, le club parisien n’avait rien prévu de particulier pour ce dimanche soir, puisque le grand show est annoncé pour le 18 mai et la 37e journée de L1 à domicile face à Dijon.
Surtout, l’absence du Collectif Ultra Paris, masquée par un énorme tifo en hommage à Notre-Dame, s’est fait sentir. En tribune haute, c’est un huis clos infligé par la LFP qui a éloigné les ultras parisiens de leur équipe. En tribune basse, c’est un boycott par solidarité qui a été demandé. Dans cette ambiance, difficile de fêter dignement le titre.
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Le tifo en hommage de Notre-Dame de Paris

Crédit: Getty Images

Choupo-Moting aspergé de champagne… dans un Parc vide

Au coup de sifflet final, ce fut donc service minimum. Des tifos sur la pelouse, des sourires chez les joueurs, aussi contents de gagner que de retrouver certains visages connus à leurs côtés. Un petit tour d’honneur. Et puis… plus grand-chose.
Les célébrations ont visiblement eu lieu dans le vestiaire, à l’abri des regards. A peine a-t-on pu observer Julian Draxler, Presnel Kimpembe et Alphonse Areola asperger de champagne un Eric-Maxim Choupo-Moting apparu en civil dans un Parc des Princes qui avait déjà perdu la quasi-totalité de ses spectateurs.
Preuve que dimanche soir, c’était un match comme un autre pour Paris. A l’image de cette saison de L1 conclu sur un titre : presque banal.
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