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Ligue 1 - Le PSG s'incline à Nantes (3-2) : la conquête du titre encore reportée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/04/2019 à 21:19 GMT+2

LIGUE 1 - Le PSG, qui alignait une équipe largement remaniée, a encore gâché une occasion de décrocher un nouveau titre de champion en s'inclinant mercredi sur le terrain de Nantes (3-2) en match en retard de la 28e journée. Avec toujours 17 points d'avance sur Lille à six journée de la fin, les Parisiens seront (enfin) sacrés dimanche si Lille ne bat pas Toulouse ou s'ils dominent Monaco.

Hängende Köpfe bei den Spielern von PSG

Crédit: Getty Images

Le PSG n'est toujours pas champion de France. Battu par Nantes (3-2) mercredi à La Beaujoire, en match en retard de la 28e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain devra encore patienter avant de décrocher le 8e titre de son histoire. Avec 17 points d'avance sur Lille à six journées de la fin du championnat, les Parisiens seront sacrés dimanche si les Dogues ne s'imposent pas à Toulouse (15h00). Dans le cas contraire, ils devront battre Monaco un peu plus tard au Parc des Princes (21h00) pour tenir enfin leur trophée.
Paris a ainsi vu une troisième opportunité d'officialiser son titre s'envoler, après celles manquées face à Strasbourg (2-2) puis à Lille (5-1) dimanche dernier. Dans l'antre des Canaris, la défense parisienne, privée de ses tauliers Thiago Silva et Marquinhos, a affiché les mêmes lacunes que dans le Nord. Notamment sur coups de pied arrêtés, ce dont Diego Carlos a profité pour s'offrir un doublé en reprenant victorieusement deux corners de Valentin Rongier (23e, 52e).
Mais les carences parisiennes ne se sont pas limitées à ces phases de jeu. Dans une configuration pas toujours lisible, les défenseurs du club de la capitale ont eu toutes les peines du monde à gérer les espaces. Ils ont aussi commis des erreurs individuelles, à l'image d'un Thilo Kherer débordé par Kalifa Coulibaly sur le deuxième but nantais, inscrit par un Majeed Waris opportuniste au deuxième poteau, et intenable sur l'ensemble du match (44e).

Une première depuis 2011

L'absence de la quasi-totalité des titulaires parisiens s'est évidemment sentie. Alors que les cadres encore présents n'ont pas démérité. Dani Alves avait en effet mis le PSG sur la bonne voie d'une frappe lumineuse (0-1, 12e), tandis que Gianluigi Buffon a multiplié les parades (12e, 16e, 67e, 74e, 85e) pour éviter une nouvelle déroute et maintenir le score dans des proportions acceptables. L'écart aurait pu être plus large. Il a finalement été réduit au minimum grâce à l'habituel buteur de la réserve, Metehan Guclu, entré en fin de match pour signer son tout premier but en pro (3-2, 90e).
Cela ne suffira pas à masquer cette nouvelle déconvenue du PSG. Un club qui vient de concéder dix buts en trois matches et de subir une deuxième défaite consécutive en championnat, ce qui ne lui était plus arrivé depuis ses revers face à Nancy (0-1) puis Marseille (3-0) en novembre 2011. Alors qu'il était parti pour concrétiser par un titre sa domination sur la Ligue 1, et qu'il était en lice pour faire tomber des records, Paris a enchaîné trois contre-performances qui ternissent encore davantage un printemps pourri par son élimination en Ligue des champions. Pour lui, il est temps que les forces vives reviennent pour la finale de la Coupe de France le 27 avril. Et que la saison se termine.
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