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Myziane Maolida, un déclic tant attendu pour l'OGC Nice

Christophe Gaudot

Mis à jour 10/02/2019 à 20:13 GMT+1

LIGUE 1 - Transféré l'été dernier de Lyon à Nice, Myziane Maolida retrouve son ancien club pour la deuxième fois. Si, lors de la première, il venait d'arriver sur la Côte d'Azur, il espérait sans doute avoir un autre bilan, lui qui reste désespérément muet avec ses nouvelles couleurs, avant ce nouvel affrontement.

Myziane Maolida (OGC Nice)

Crédit: Getty Images

Le 18 janvier dernier, Patrick Vieira se lamentait sur les nombreuses absences dans son secteur offensif. Mario Balotelli s'entraînait à part avant de rejoindre l'OM, Ihsan Sacko venait de se faire expulser contre Monaco et Myziane Maolida revenait seulement de blessure. "Marquer des buts n'est pas notre point fort, reconnaissait le coach de l'OGC Nice, 18e attaque de Ligue 1. Mais Myziane (Maolida) va reprendre la semaine prochaine, c'est peut-être lui qui va nous aider."
Ce pari semblait pour le moins ambitieux. Arrivé le 13 août sur la Promenade des Anglais, le natif de Paris a disputé tous les matches de son nouveau club entre la 2e et la 13e journée de Ligue 1, avant de se blesser au pied et d'être indisponible pour deux mois. Bilan ? Quatre passes décisives mais surtout zéro but en 817 minutes de temps de jeu. Entré en cours de match ces dernières semaines contre Nîmes (18 minutes) puis plus longtemps contre Lille (57 minutes), l'ancien Lyonnais n'a toujours pas fait trembler les filets avec le maillot niçois sur le dos.

"Beaucoup d'espoir" sur Maolida

"Nous avons beaucoup d'espoir pour cette nouvelle recrue", assurait logiquement Jean-Pierre Rivière, le désormais ex-Président niçois en août. Le pari, car recruter un joueur qui n'avait que 13 matches de Ligue 1 et six de Ligue Europa contre 10 millions d'euros en est un, pouvait ressembler à une bonne idée. S'il est encore évidemment trop tôt pour décréter qu'il s'agissait en fait d'une mauvaise, force est de constater que la greffe tarde à prendre.
Alors que Patrick Vieira souhaitait l'arrivée d'un attaquant supplémentaire au mercato hivernal, il n'a rien vu venir et constaté le départ de Balotelli. Un départ qui va propulser Myziane Maolida encore un peu plus sur le devant de la scène. "C'est quelqu'un qui aime percuter, qui aime aller vers l'avant. On va lui laisser le temps. Il est encore jeune, il doit encore apprendre. Mon objectif est de le faire grandir", disait de lui son entraîneur à son arrivée. "Je peux jouer aux trois postes de l'attaque mais je préfère évoluer à gauche", expliquait de son côté l'international U20 tricolore.
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Thilo Kehrer au duel avec Myziane Maolida lors de Nice - PSG en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Un déclic contre Lyon ?

Pour le moment, il a joué… un peu partout. Souvent dans l'axe, tantôt seul tantôt à deux, parfois ailier gauche, parfois même milieu gauche, la preuve que Vieira n'a pas encore trouvé la bonne manière d'utiliser son joueur de 19 ans. Ce dernier cherche la confiance. S'il n'a pas encore marqué, c'est évidemment parce que Maolida doit progresser mais c'est aussi car il a manqué quelques occasions qui lui auraient permis de trouver le déclic.
Face à Lyon ce dimanche, il retrouve un club qui n'a pas assez cru en lui pour le retenir. La saison dernière, Bruno Genesio lui a parfois donné sa chance en sortie de banc et il a, parfois là aussi, trouvé le chemin des filets. Des trois pépites offensives du centre de formation lyonnais, à savoir Maolida donc mais aussi Geubbels, parti à Monaco et Gouiri resté à l'OL, le Niçois est le seul à avoir évité les grosses blessures. Il a l'occasion ce dimanche d'être le premier à ouvrir son compteur but. Qui plus est contre son ancien club.
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