Florence Hardouin , la directrice générale de la FFF, répond fermement à Aulas

Il n'y a pas un jour qui passe sans que Jean-Michel Aulas ne porte son combat pour relancer le championnat de France. Le patron de l'OL a notamment indiqué ce week-end dans L'Equipe que "le protocole" de reprise édicté par l'UEFA n'était pas regardé en France. Tout en soulignant que Didier Quillot, le directeur général de la LFP, et Florence Hardouin étaient présents lors de ces réunions de l'instance européenne. Dans un courrier adressé à Jean-Michel Aulas, que s'est procuré L'Equipe, la directrice générale de la FFF, qui est aussi membre du comité exécutif de l'UEFA, a souhaité mettre les choses au point.

"Je tiens à vous préciser, qu'à ce jour, il n'existe pas de protocole UEFA... Il n'est pas encore finalisé et présenté au comité exécutif UEFA. Par ailleurs, il ne s'agit en aucun cas d'un protocole concernant les Championnats nationaux... Votre allusion au fait que la France, par mon intermédiaire, n'aurait pas réussi à faire appliquer les recommandations de l'UEFA me semble parfaitement inappropriée", a expliqué Florence Hardouin dans un premier temps.

Puis la directrice générale de la FFF a conclu en ajoutant que "l'UEFA a précisé que ce sont les directives des autorités gouvernementales nationales qui doivent s'appliquer. Cela vous a d'ailleurs été rappelé par courrier du président de l'UEFA". Le 28 avril dernier, Edouard Philippe avait déclaré à l'Assemblée Nationale que "la saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre". Deux jours plus tard, la LFP décidait de stopper définitivement le championnat. Au grand dam de Jean-Michel Aulas.

Lundi soir, le président de l'OL a répondu à Florence Hardouin. "Vous avez omis de rappeler que la ministre des Sports elle-même avait bien précisé que sa décision était uniquement liée aux informations que les dirigeants du football lui avaient données, à savoir l'obligation faite par l'UEFA de terminer les Championnats le 3 août, ce qui est inexact. C'est bien cette justification de Madame la ministre des Sports qui a conduit le gouvernement à prendre cette décision", a-t-il expliqué.