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Ligue 1 - ASSE-OM : Marseille coince (un peu) et ce n'est pas un hasard

Vincent Bregevin

Mis à jour 05/02/2020 à 18:34 GMT+1

LIGUE 1 - L'OM est poussif en 2020 avant son déplacement à Saint-Etienne mercredi (21h00) lors de la 23e journée. Si sa solidité défensive permet à l'équipe d'André Villas-Boas de se maintenir dans la course à la Ligue des champions, elle ne masque pas totalement sa baisse de rendement dans le domaine offensif. Un coup de mou qui n'est cependant pas illogique.

Villas-Boas (OM), le 25 janvier 2020 en L1, lors de la réception d'Angers

Crédit: Getty Images

Ça ressemble au coup de la panne. Le nul sans saveur à Bordeaux (0-0) une semaine après une prestation déjà bien tristounette face à Angers (0-0) confirme une tendance : l'OM semble moins bien en 2020. Un constat à relativiser. L'équipe d'André Villas-Boas est invaincue depuis le début de l'année civile et disputera les quarts de finale de la Coupe de France. Mais le petit but inscrit sur ses trois derniers matches de Ligue 1 traduit une baisse de régime assez évidente dans le domaine offensif. Pour plusieurs raisons, elle n'est pas totalement illogique.

Un effectif éprouvé par le mois de janvier

Que Marseille paie les limites de son effectif était prévisible. Le mois de janvier promettait d'être révélateur dans cette optique. Il l'a été. Les matches se sont multipliés avec la Coupe de France et l'OM a eu du mal à suivre physiquement. "Il y a quand même un peu de fatigue car on enchaîne les rencontres avec peu de jours de récupération, a reconnu Steve Mandanda. Cela rend les matches compliqués, forcément". Le club phocéen manque de profondeur d'effectif pour affronter un tel calendrier en conservant le même rendement. Heureusement pour lui, janvier est terminé.

Rongier-Sanson, un duo essoufflé

C'est le symbole du coup de mou physique de l'OM. Ses deux poumons ne sont plus aussi fringants qu'à l'automne dernier et cela rejaillit sur tout le collectif marseillais. Valentin Rongier et Morgan Sanson ont été essentiels dans la première partie de la saison. Leur capacité à répéter les efforts pour harceler le porteur du ballon dans le pressing, permettant ainsi une récupération haute, est l'une des bases de l'animation offensive marseillaise. Comme leur faculté à se projeter vers l'avant pour soutenir les attaques. Ils cherchent un second souffle. Et celui de l'OM passera par eux.

Payet, un baromètre à deux vitesses

Il est l'homme fort de l'attaque marseillaise. Cela se voit sur le terrain et se lit dans les statistiques. Payet a marqué lors des trois matches disputés par Marseille en Coupe de France et Marseille s'est systématiquement imposé. Il a été à l'origine du but de Kevin Strootman à Rennes (0-1). Il a été suspendu face à Angers (0-0) et transparent à Bordeaux (0-0). Les deux fois, l'OM est resté muet. Marseille dépend de son rendement et vit au rythme de ses performances. Cela s'est vu quand il était régulier à l'automne. Cela s'est senti quand il l'était moins en janvier.
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Quand Villas-Boas compare Payet à Messi et Ronaldo...

Le vrai Benedetto se fait désirer…

Touché au tendon d'Achille, il reste incertain face à Saint-Étienne. Son absence serait un coup dur pour Marseille tant Dario Benedetto a joué un rôle déterminant dans la bonne saison de l'OM. Par ses buts mais aussi par ses appels et sa capacité à faire jouer les autres. Sa méforme ces dernières semaines ne rend son impact sur l'attaque olympienne que plus criant encore. Mais Villas-Boas n'a pas vraiment le choix, Valère Germain s'inscrivant difficilement dans un rôle d'avant-centre au sein de son 4-3-3. Marseille a besoin de Benedetto. Et espère bien retrouver celui qui brillait en première moitié de saison.

… le retour de Thauvin aussi

C'est quand l'OM tourne un peu moins que le poids des absences se fait plus lourd. Celle de Florian Thauvin en particulier, tant il a prouvé sa capacité à porter Marseille sur ses épaules par le passé. L'imbroglio autour de sa blessure ne change pas grand chose à la donne : l'OM devra patienter encore un mois, au moins, pour le revoir sur le terrain. Sans lui, le pouvoir de percussion du club olympien repose sur des éléments comme Bouna Sarr ou Nemanja Radonjic. Des joueurs irréprochables ces dernières semaines. Mais pas forcément taillés pour endosser de telles responsabilités dans une équipe qui vise la Ligue des champions.
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Florian Thauvin (OM)

Crédit: Getty Images

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