Ligue 1 : L'OL se fait peur mais l'emporte sur sa pelouse face à Nice (2-1)

Un succès court mais précieux. Face à Nice (2-1), l’OL est reparti de l’avant en Ligue 1, après sa défaite frustrante face à l’OM avant la trêve. Après une première période de rêve, où les Gones ont pris deux buts d’avance grâce à Jeff Reine-Adelaïde (1-0, 10e) et Moussa Dembélé (2-0, 28e, sp), Lyon, en infériorité numérique pendant 60 minutes, a extrêmement souffert dans le deuxième acte face à Nice. Mais les Aiglons, malgré la réduction du score de Kasper Dolberg (2-1, 78e), n’ont pas réussi à renverser la situation.

Libérés, délivrés, les Lyonnais l’ont été et l’ont montré au coup de sifflet final. Une réaction tout à fait naturelle au vu du calvaire qu’ils ont traversé en seconde période, où Nice a évolué très longtemps à 11 contre 10. Pourtant, les Rhodaniens avaient parfaitement entamé la réception du Gym, en prenant rapidement deux buts d’avance. Dans un match avec du rythme, où les deux équipes ont eu leurs chances, ce sont les locaux qui s’en sont le mieux tirés, profitant des erreurs des rouge et noir.

Sans Houssem Aouar ni Memphis Depay (blessés), c’est Reine-Adelaïde qui avait les clés du jeu lyonnais. Et celui-ci en a profité pour marquer son premier but sous ses nouvelles couleurs, au départ et à l’arrivée d’une action lancée côté gauche et conclue du pied droit pour tromper Walter Benitez (1-0, 10e). Puis, sur une passe ratée de Stanley N’Soki, Martin Terrier a pu lancer Moussa Dembélé, qui a obtenu et transformé le penalty concédé par Christophe Hérelle (2-0, 28e). Son 10e but de la saison lui permet d'être seul meilleur buteur de l'élite. Sauf que l’OL a l’art de se compliquer la tâche cette saison.

Pour la troisième fois depuis début août en Ligue 1, les joueurs de Rudi Garcia ont terminé à dix, après que Marçal a mis ses crampons dans la tête de Hichem Boudaoui, sur un geste aussi irréfléchi qu’incontrôlé (34e). Très logiquement, les Niçois ont dès lors étouffé leurs adversaires, en témoigne leur 79% de possession en seconde période. Mais, maladroits dans les seize derniers mètres, souvent sans folie et face à un grand Anthony Lopes, qui a multiplié les interventions décisives (37e, 70e ,81e, 90e+4), les Rouge et Noir n’ont pas réussi à revenir.

Pourtant, le but de Dolberg sur un centre de Patrick Burner a failli faire flancher l’OL (2-1, 78e). Nice, qui n’a plus pris un point loin de ses bases depuis début septembre, poursuit sa mauvaise série à l’extérieur (cinquième défaite de suite), tandis que l’OL entame parfaitement son marathon de neuf matches d’ici à la trêve hivernale. Et pour une fois, ils n’ont même pas eu besoin de Depay.