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Marquinhos après la défaite du PSG à Dijon (2-1) : "Il ne faut pas qu’on reste dans le confort"

Cyril Morin

Mis à jour 02/11/2019 à 10:46 GMT+1

LIGUE 1 - Battu dans l’engagement sur le terrain de Dijon (2-1), lanterne rouge avant la journée, le PSG a montré de nouveaux signes de suffisance. Quand les patrons ne sont plus là, l’équipe parisienne semble encore manquer de caractère. Et si l’efficacité fait défaut, comme vendredi, les choses tournent mal. Au moins, les Parisiens en sont conscients.

Marquinhos

Crédit: Getty Images

Comme un air de déjà-vu. Alors que ce n’est que la 12e journée. Voilà tout le paradoxe du PSG. L’habitué à l’invincibilité du début de saison a changé de rite cette année. Déjà trois défaites en championnat dont la dernière en date à Dijon (2-1), symbolique à bien des égards, fait tâche à quelques encablures de la C1. D'ailleurs, jamais le PSG n'avait subi autant de revers en championnat après si peu de journées depuis le depuis de l'ère QSI.
Comme face à Rennes et face à Reims, la troupe de Tuchel n’avait rien de guerrière. Absent dans l’attitude et dans l’envie, le champion de France en titre et seul candidat à sa réélection a écorné son statut sur la pelouse de la lanterne rouge. Pas grave, certes, avec cette Ligue 1 atone. Mais significatif d’une faiblesse naissante."Si on joue avec ce sentiment que rien ne peut nous arriver, et bien quelque chose peut arriver, a philosophé un Thomas Tuchel embêté par ce nouveau revers. [...] Tout le monde dit que nous sommes dans un autre championnat, c'est vrai qu'on est forts... si on joue tous ensemble à 100%".

Pas de leader, pas de caractère

Lorsqu’il met son costume de gala, le PSG est irrésistible cette saison. Mais quand c’est le bleu de chauffe à enfiler, les Parisiens rechignent. "C'est le foot, a admis simplement Marquinhos, capitaine d'un soir. On n'est pas présents. On a de la qualité, mais aujourd'hui, il a manqué beaucoup. Ils ont été là, eux." Et voilà comment le leader s’est pris les pieds dans le tapis. En oubliant que chaque match nécessite un réel investissement. Et aussi une envie de tuer les situations de manière plus systématique.
Tuchel, encore : "On a jamais contrôlé le match, on a jamais joué avec la précision, la vitesse ou la mentalité nécessaire. Toutes les équipes doivent faire ça. On ne mérite pas, on n'a pas joué ensemble." Hasard ou coïncidence, cette défaite est survenue quand Paris n’avait pas son patron de la base arrière, un Thiago Silva dont l’absence se fait sentir, ni son agent de liaison ingénieux en la personne de Verratti.
Ce n'est pas parce qu'on a perdu un match qu'on est mauvais
Au delà de l’apport technique des deux, c’est cette exigence de qualité sur le long terme qui a fait défaut. Eux l’ont. D’autres pas encore. "Dans une saison, il y a des bons et des mauvais matches, a voulu rappeler Marquinhos. On a une équipe expérimentée. Ce n'est pas parce qu'on a perdu un match qu'on est mauvais, mais il faut rester plus régulier dans la saison."
Non sans lancer une mise en garde que les Parisiens devraient garder en tête sur les pelouses hexagonales. "ll ne faut pas qu'on reste dans le confort. Si on gagne, c'est parce qu'on fait les efforts, que l'équipe est costaude et qu'on est efficaces devant et derrière : c'est comme ça qu'on a gagné les derniers matches. Il faut bien réfléchir et tout de suite rebondir." Sous peine revivre des moments désagréables pourtant évitables.
Angel Di Maria lors de la défaite du PSG à Dijon pour le compte de la 12e journée de Ligue 1
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