Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Sniper, Khazri version 2018-2019, Payet-dépendance : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/01/2020 à 09:34 GMT+1

LIGUE 1 - Pendant que Florent Mollet a régalé Montpellier avec la précision de sa frappe ou que Wahbi Khazri a retrouvé son costume de la saison passée avec l'ASSE, l'OM a été rattrapé par ses soucis de dépendance : voici nos tops et nos flops de samedi.

Sanson - Khazri - Mollet - Tops/Flops

Crédit: Eurosport

Tops

  • Mollet, le sniper
La L1 connait sa qualité de frappe. Florent Mollet s'est quand même chargé de rappeler sa précision à tout le monde ce samedi soir. Au grand bonheur de Montpellier. Sur deux coups de pieds arrêtés, le milieu de terrain de 28 ans a régalé la Mosson pour punir Dijon (2-1). Il a d'abord fait trembler les filets d'une frappe aussi puissante que précise sur coup-franc (1-0, 56e). Et quelques minutes plus tard, il a déposé le ballon sur la tête d'Andy Delort sur corner (2-0, 63e). En concurrence avec Teji Savanier ou encore Andy Delort pour cet exercice, Mollet a démontré qu'il pouvait être LE sniper montpelliérain.
  • Brest, costaud face à ses rivaux
Le Stade Brestois vient de parfaitement négocier deux matches "qui comptent double". Vous savez, ces fameux matches après lesquels deux équipes rivales peuvent être à égalité, ou séparées de six points. Une raclée infligée à Toulouse lors de la 20e journée (2-5), une victoire décrochée ce samedi face à Amiens lors de la 21e (2-1) et Brest (13e) s’est forgé un matelas de dix points sur la 18e place, celle de barragiste, occupée par les Amiénois. Comme si cela ne suffisait pas, le succès de ce week-end a été arraché par Irvin Cardona dans les dix dernières minutes : toujours bon pour le moral. Le promu brestois est sur une sacrée dynamique. Son prochain adversaire ? Encore un concurrent direct dans la course au maintien : Dijon, 17e.
  • Un Khazri version 2018-2019
Les Verts ont eu la joie de rejouer devant leur public de Geoffroy-Guichard. Mais ce n'est peut-être pas la meilleure nouvelle de la soirée : Wahbi Khazri a confirmé son retour en forme. En difficulté depuis le début de la saison puis opéré de la main en novembre, le Tunisien semble retrouver son efficacité de la saison passée ces derniers temps. Buteur en Coupe de France contre le Paris FC (2-3), il a signé contre Nîmes un doublé pour offrir la victoire aux Stéphanois (2-1). Histoire de marquer ses… deuxième et troisième en L1 cette saison. Un bilan bien maigre au vu de son dernier exercice (13 buts). Mais si l'ancien Rennais est bien de retour, les Verts pourraient vivre une deuxième partie de saison excitante.
  • Strasbourg fait du Rocher son jardin
Strasbourg ne régale pas souvent cette saison à l'extérieur. Il y a certes eu le carton à Amiens (0-4). Mais sinon, les Alsaciens sont souvent restés muets loin de la Meinau. Mais à Louis-II, c'est une autre histoire. Plus présent dans l'envie et plus efficace, le Racing a encore imposé sa loi aux Monégasques (1-3). Pourquoi encore ? Car la saison passée - le 19 janvier plus précisément -, le club strasbourgeois s'était déjà baladé sur le Rocher (5-1). Une humiliation qui avait laissé des traces. Quelques jours plus tard, Thierry Henry avait été prié de laisser sa place sur le banc de l'équipe de la Principauté.

Flops

  • La Payet dépendance de l'OM
A force, André Villas-Boas va aller bruler un cierge à "la Bonne Mère" pour que Dimitri Payet manque le moins de matches possibles jusqu'à la fin d'année. Avec ou sans le milieu de terrain international, ce n'est clairement pas la même histoire pour l'OM. Sans son maître à jouer, l'équipe phocéenne n'est pas parvenue à déséquilibrer Angers (8e, 30 pts) et a dominé stérilement (0-0). Le souci, c'est que ce n'est pas nouveau : sur ses cinq matches en l'absence de Payet en L1, le dauphin du PSG n'a signé qu'une seule victoire cette saison…
picture

Quand Villas-Boas compare Payet à Messi et Ronaldo...

  • Monaco, changement d’ambiance
On pouvait difficilement faire plus enthousiasmant. On peut difficilement faire plus décevant. Monaco avait ramené un nul spectaculaire du Parc (3-3) il y a deux semaines, pour la première de Roberto Moreno en Ligue 1. Deux larges défaites à domicile plus tard, le bilan du technicien espagnol est d’un point en trois rencontres de championnat. Samedi, c’est Strasbourg qui s’est amusé à Louis II (1-3). Avec la qualité de jeu entrevue à Paris et aucun cador en ligne de mire (l’ASM s’apprête à jouer Nîmes, Angers et Amiens), la perspective d’une belle série était crédible. Elle l’est un peu moins à la suite de ce camouflet. Le club de la Principauté, 12e après 21 matches disputés, ne peut toujours pas se permettre de regarder vers le haut.
  • La victoire des Verts hachée par le VAR
Le rugby a son dicton : "l’arbitre a toujours raison, même quand il a tort". Le football va avoir le sien : "le VAR a toujours tort, mais quand il a raison". Samedi à Saint-Etienne, le VAR a validé le premier but de Wahbi Khazri, pour les Verts à la 3e minute. Il a annulé ceux de Loïck Landre, pour Nîmes à la 88e, et de Denis Bouanga, pour l’ASSE dans le temps additionnel. Aucune de ces décisions ne semble injustifiée. Mais elles ont toutes contribué à casser le rythme de la rencontre. Surtout les deux dernières, qui ont ajouté de la tension à un money time interminable. Le chrono flirtait avec les trois chiffres quand les joueurs de Claude Puel, victorieux 2-1, ont enfin pu lever les bras. Son homologue, Bernard Blaquart, a commenté après le match : "J'étais pour le VAR mais j'ai changé d'avis. Cela n'a rien à voir avec aujourd'hui. Cela dénature le football."
Glenn CEILLIER et Simon FARVACQUE
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité