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Tuchel après Amiens - PSG (4-4) : "Ce n'est pas le moment d'être en colère"

Glenn Ceillier

Mis à jour 16/02/2020 à 08:46 GMT+1

LIGUE 1 – Après avoir évité l'humiliation en obtenant un nul à Amiens (4-4), les Parisiens refusent de se flageller pour leur première période catastrophique et leur "relâchement" en fin de rencontre. Ils rappellent qu’il y a des raisons pour l’expliquer.

Marco Verratti, Ander Herrera et Edinson Cavani avec le PSG, 2020

Crédit: Getty Images

On a connu des dernières répétitions mieux gérées. Et plus rassurantes. Le PSG a certes évité l'humiliation face à Amiens (4-4). Mais contre le modeste 19e de L1, les Parisiens, menés 3 à 0 à la 40e, ont aussi souffert comme rarement pour ne pas voir leur série de 22 matches de rang sans défaite s'arrêter. Trois jours avant la Ligue des champions, c'est loin d'être idéal. "Tout le monde va dire : 'On est inquiets, inquiets, inquiets, il y a beaucoup de problèmes'... Non, c'est la vie, c'est le foot !'", répond un Thomas Tuchel plus défensif que son équipe ce samedi soir.
Si les Parisiens - qui ont vu Thiago Silva passer une première période compliquée pour son retour à la compétition - rêvaient forcément d'un autre scénario, ils ne tirent évidemment pas la sonnette d'alarme. "Il y a des raisons", rappelle l'entraîneur parisien sur Canal +, qui s'était privé de nombreux titulaires. "On a choisi des absents. C'est un choix avant le match en Ligue des champions. Ce n'est pas le moment d'être en colère." Ce n'est pas faux. Sans Neymar, Kylian Mbappé ou encore Pablo Sarabia, Thomas Meunier et Presnel Kimpembe, Paris n'a évidemment pas présenté tout ses atouts pour ce match.
Le choc face à Dortmund, tant attendu depuis des semaines, a même sans surprise pesé de tout son poids sur cette rencontre. Sur la composition. Mais aussi en termes d'attitude. "Ce n’était pas le PSG qu’on connaît", a avoué Thiago Silva. "Quand on n'est pas à 100%, c'est toujours plus compliqué", ajoute Marquinhos, toujours sur Canal +, rentré à la pause et auteur d'un retour intéressant. "On a montré une réaction, mais trop tardive, car on n'a pas assez été concentrés. Voilà, il n'y a pas grand-chose d'autres à discuter", tente également Tuchel.
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Le coup de gueule de Tuchel : "C'est la vie, c'est le foot"

Des choses comme ça peuvent arriver
Là encore, il est difficile de donner tort à l'entraîneur parisien. La tête à mardi même si la formation alignée à Amiens n'aura rien à voir avec celle qui se présentera au Signal Iduna Park et son fameux mur jaune, les Parisiens ne sont pas rentrés sur la pelouse avec la "mentalité et la concentration nécessaires". Dans l'engagement, dans les duels, ils n'ont clairement pas été à la hauteur pendant de longues minutes "Cela montre aussi que lors des matches précédents, on a su être là", positive encore Tuchel. "On a fait 22 matches super-concentrés. Pour la première fois où ce n'est pas le cas, on encaisse trois buts d'entrée, c'est normal".
Normal ? Peut-être pas quand même. Mais les leaders du championnat ne veulent clairement pas faire une montagne de ce triste visage affiché pendant les 45 premières minutes. Déjà, ils ont su relever la tête avec les choix payants de Tuchel à la pause. Et il y a surtout ce contexte pré-C1, toujours particulier. "Le match avant la Ligue des champions, c'est toujours difficile. Surtout à l'extérieur. Et en plus, ils ont été très efficaces", explique Marqui. "J'étais en colère après le 1-0 et les premières cinq minutes. Après, j'ai essayé de rester calme parce que ce n'était pas le moment de l'être. Des choses comme ça peuvent arriver, même si on ne veut pas que cela arrive. Des matches joués deux ou trois jours avant (un grand rendez-vous) sont comme ça", renchérit Tuchel.
Au lendemain du succès convaincant de Dortmund contre Francfort (4-0), les Parisiens auraient cependant voulu signer une toute autre prestation. Pour ne pas voir quelques nuages s'immiscer. Mais il n'est pas temps de se poser trop de questions. "Non, ce n'est pas inquiétant", abonde encore Thiago Silva. "Des joueurs vont revenir. Et même si on joue avec la même équipe qu’aujourd’hui, l’état d’esprit sera différent". Il faut l’espérer. "Maintenant, place à la Ligue des champions, il faudra être meilleur que ça", conclut de son côté Marquinhos. Bien meilleur même. Sinon, une déception pourrait être au-rendez-vous.
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