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Après OM - Lens, Mandanda n'a pas aimé : "Il y a beaucoup de choses à changer au sein du club"

Glenn Ceillier

Mis à jour 21/01/2021 à 08:33 GMT+1

LIGUE 1 – Marseille s'est enfoncé dans la crise en signant une prestation indigente contre Lens (0-1). De quoi mettre en colère Steve Mandanda. Très déçu par le comportement de son équipe, le portier demande du changement. Plus mesuré que son capitaine, André Villas-Boas se tient lui à la disposition de ses dirigeants.

Florian Thauvin leaves the pitch after being substituted during the French L1 football match between Olympique de Marseille (OM) and Lens (RCL) at the Velodrome

Crédit: Getty Images

Mais où l'Olympique de Marseille va-t-il s'arrêter de tomber ? Les supporters marseillais qui avaient exprimé leur mécontentement ce mercredi avant la rencontre avec des banderoles installées dans le Vélodrome ("Vous nous faites honte", pouvait-on notamment lire) espèrent que l'OM a enfin touché le fond. Ce n'est pas exclu tant les Phocéens n'ont pas répondu présent. Pire, ils ont encore sombré face à Lens (0-1), pour une deuxième défaite de rang à domicile. Avec une prestation totalement ratée à la clef. "On a énormément parlé et crié. Il y a eu beaucoup de choses dites dans le vestiaire. Et au final, il n'y a pas eu une énorme réaction. Il y a beaucoup de choses à changer au sein du club", a lancé un Steve Mandanda très remonté, au micro de Téléfoot.
Le portier international de l'OM n'a pas aimé ce qu'il a vu. Et on le comprend. Pendant de longues minutes, ses coéquipiers ont été incapables de mettre en difficulté la défense lensoise. Il a ainsi fallu attendre la 85e minute pour voir le premier tir cadré marseillais. Dans le jeu, Florian Thauvin, Morgan Sanson et autres Olympiens présents ce mercredi soir ont tout simplement pris une leçon. "On n'a pas joué. On n'a pas créé. On n'a pas eu de bonnes occasions", reconnait André Villas-Boas. "On ne dégage plus cette force collective qu'on avait la saison dernière. Et là, on le paye cash", s'agace encore Mandanda, sans qui l'addition aurait pu être encore plus lourde.
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Il faut une grande remise en question individuelle et collective
Les points noirs sont légion. Alors que l'on évoquait la place de leader de la L1 sur la Canebière il y a encore quelques temps, l'OM vient d'enchaîner six semaines horribles, marquées par une seule victoire et quatre défaites lors des sept dernières journées de Ligue 1. Et ce mercredi, le manque de qualité des Marseillais a été frappant comme l'absence d'idées. Pire, l'attitude des Phocéens a aussi marqué Mandanda. "En tant que joueurs de l'Olympique de Marseille, on doit être capables d'avoir du caractère, d'assumer et de montrer autre chose que ce qu'on a vu sur ces deux derniers matches, ajoute le capitaine marseillais. Aujourd'hui, on n'y arrive pas. Quand c'est comme ça, c'est qu'il y a un souci au sein du groupe (…) Il faut une grande remise en question individuelle et collective. Il va falloir assumer ce qui va se passer derrière".
Les mots sont forts. Et en disent long sur la déception du gardien marseillais tant sur les résultats que sur son groupe. André Villas-Boas s'est lui montré moins sévère sur l'état d'esprit de ses troupes. "Je pense que cette fois, les joueurs ont tout donné", a glissé sur Téléfoot le coach marseillais, qui met en exergue les blessures au milieu (ndlr : Rongier a dû sortir à la 45e alors que Kamara était forfait) pour expliquer les difficultés dans l'entrejeu entrevues après la pause. "On était mieux en première période, après on a perdu l'intensité que l'on avait au milieu. Mais il nous a manqué de la percussion, de l'attaque et de la présence. (…) Là, c'est de ma responsabilité. Ils nous ont été supérieurs sur l'aspect tactique, je pense que c'est lié à ce qui s'est passé au milieu de terrain avec les changements et les absences".
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Je ne suis pas ici pour casser les couilles à la direction
Alors, comment rebondir ? Cette semaine après la déception face à Nîmes (1-2), il y a presque tout eu. Entre les explications dans le vestiaire, le coup de poing sur la table de Jacques-Henri Eyraud, les discussions franches ou encore les banderoles, une réaction était forcément attendue. Elle n'a pas eu lieu. Face à cet échec, que faire pour provoquer l'électrochoc apte à relancer ce groupe moribond ? Une démission d'André Villas-Boas a par exemple été évoquée ces derniers jours. Mais elle ne semble pas d'actualité. "On a eu de longues discussions. On est à fond avec lui et on sait qu'il sera là jusqu'au bout", a balayé d'un revers de main Mandanda. "Je ne suis pas ici pour casser les couilles à la direction, a enchaîné AVB. Le moment où ils trouveront que je ne suis pas au niveau, je partirai. Ils n'ont pas besoin de me virer. Quand on a des résultats comme ça, je suis disponible s'il y a des changements à faire".
En pleine tempête, Marseille va en tout cas vite devoir trouver les solutions pour sortir du marasme. L'arrivée espérée d'Arkadiusz Milik pourrait aider. Mais s'il débarque, l'attaquant polonais ne résoudra pas tous les problèmes. Ils semblent trop nombreux et profonds. "Il faut être fort mentalement. On va passer une période difficile. On va voir qui sera présent et comment cela va se passer", annonce déjà Mandanda, à trois jours d'aller à Monaco (4e).
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