Contre Dijon, Lyon ne laisse pas filer Lille

Les Lyonnais restent au contact. Auteurs d'un match moyen face à une équipe de Dijon courageuse mais trop limitée, les hommes de Rudi Garcia se sont imposés 1-0 au stade Gaston Gérard ce mercredi grâce à un but de Lucas Paqueta (24e). Ce résultat leur permet de garder leur deuxième place et de rester à deux points du leader lillois.

Tout n'a pas été parfait du côté Lyonnais ce mercredi soir. Après 20 minutes de haut niveau ponctuées par l'ouverture du score logique de Lucas Paqueta (22e), les Gones se sont endormis et ont laissé Dijon se créer plusieurs occasions, notamment par un Dina Ebimbé remuant sur son côté droit. Heureusement pour Lyon, Dijon ne cadrait qu'une seule de ses neuf frappes et Anthony Lopes intervenait parfaitement devant Konaté (36e).

Les Lyonnais pourront ensuite se reprocher un manque d'efficacité devant le but au cours d'une seconde période maîtrisée. Profitant des espaces laissés par des Dijonnais offensifs, les attaquants lyonnais ont multiplié les mauvais choix, à l'image d'un Memphis Depay impliqué mais pas en réussite. Ils sont également tombés sur un Anthony Racioppi en état de grâce dans le but de Dijon avec deux arrêts réflexes exceptionnels à la 17e minute devant Aouar et à la 53e minutes devant Depay.

Ce manque de tranchant n'a pas porté à conséquence grâce à une seconde mi-temps bien plus aboutie défensivement où De Sciglio, entré à la pause à la place d'un Maxwell Cornet dépassé, a réussi à fermer son côté gauche. Toujours volontaires, les Dijonnais sont apparus émoussés pour leur deuxième match en trois jours et n'ont pas vraiment mis Lyon en danger dans le deuxième acte. Les hommes de David Linarès ont également affiché trop de carences dans les 30 derniers mètres avec de nombreuses passes ratées malgré une prestation d'ensemble encourageante.

Moins bonne attaque de Ligue 1, les Dijonnais restent 19e et doivent régler la mire pour espérer se maintenir. Les Lyonnais, de leur côté, s'accrochent au wagon de tête grâce à un match contrôlé à défaut d'être franchement réussi. C'est aussi cela qui fait les grandes équipes.