Jorge Sampaoli exhorte ses joueurs à penser à l’OM, "quels que soient les intérêts individuels"
Mis à jour 09/05/2021 à 17:19 GMT+2
LIGUE 1 - Les Marseillais pouvaient faire la grosse opération du week-end. Cela risque d'être tout l'inverse. Battus dimanche à Saint-Etienne lors de la 36e journée, les hommes de Jorge Sampaoli n’ont plus leur destin en main dans la course à l’Europe. Leur coach l’a déploré, évoquant l’importance de penser au club avant de penser à son avenir personnel. Alvaro Gonzalez est aussi monté au créneau.
L’OM ne peut pas toujours faire la différence – ou du moins sauver les meubles – en fin de match. Les Phocéens se sont ainsi inclinés dimanche, dans le premier match de Ligue 1 du jour, sur la pelouse de Saint-Etienne (1-0). En cause, notamment, un premier acte durant lequel ils n’ont "pas (été) à la hauteur", selon leur coach, Jorge Sampaoli.
"Nous avons surtout perdu la première période qui a été très pauvre de notre part, a estimé l’entraîneur argentin, arrivé en cours de saison sur la Canebière. Après la mi-temps, nous avons retrouvé l'équipe et nous avons pu nous approcher du but." Il y a eu du mieux, dans le jeu des 5es de L1, qui pourraient rétrograder d’un rang à l’issue de cette 36e journée. Mais cela n’a donc pas suffi.
"Penser à l’avenir du club"
L’OM avait l’occasion de faire le break sur Lens, dans la course à l’Europe. Il se retrouve au contraire sous la menace de Rennes, qui reçoit le PSG dans la soirée. Sampaoli estime que son équipe "(aurait) pu arracher le résultat nul à plusieurs reprises (Arkadiusz Milik a notamment eu une occasion en fin de rencontre NDLR)", mais n’a aucun sentiment d’injustice : "Il faut être beaucoup plus proche de ce que l'on imagine être une équipe qui cherche à jouer l'Europe."
Pour être une équipe qui vise l’Europe. Il faut déjà être une équipe. Et le technicien de 61 ans a évoqué en pointillé la gestion des cas personnels, alors que Florian Thauvin va notamment s’envoler en direction des Tigres la saison prochaine. "L'équipe doit avoir conscience que nous arrivons en fin de saison, a-t-il déclaré. Quels que soient les intérêts individuels, mon obligation d'entraîneur est de réunir tout le monde pour penser à l'avenir du club qui est de retrouver la coupe d'Europe et ne pas offrir quarante minutes à l'adversaire en raison de notre passivité."
Le coup de gueule d'Alvaro
Alvaro Gonzalez a quant à lui fait part de son énervement, à l'issue de cette rencontre, au micro de Canal Plus : "On n'a pas d'envie. Je crois que l'équipe ne comprend pas l'importance de ce type de match pour être l'an prochain en Europe." Tout comme son coach, le défenseur de l'OM a déploré l'incapacité de son groupe à réaliser un match plein : "On a joué 30 minutes, et non 90." Un constat encore plus sévère. Mais difficile à réfuter.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article