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Nice - Morgan Schneiderlin : "J'ai toujours l'équipe de France dans un tout petit coin de la tête"

ParAFP

Mis à jour 17/08/2020 à 16:29 GMT+2

LIGUE 1 - Après douze ans passés en Angleterre, à Southampton, Manchester United et Everton, Morgan Schneiderlin est de retour en France. Le nouveau milieu niçois (30 ans) ne manque pas d'ambitions : il souhaite en effet retrouver les Bleus.

Morgan Schneiderlin, le milieu de Nice.

Crédit: Getty Images

Morgan Schneiderlin, pourquoi avoir choisi Nice ?
Morgan Schneiderlin : "Au tout début, je n'étais pas emballé à 100% (par Nice). Le foot anglais me plaît. Le climat de Manchester me convenait parfaitement, donc... Et puis, le discours de Julien Fournier (le directeur football) et de (l'entraîneur) Patrick Vieira sur leur projet ambitieux m'a séduit. D'ailleurs, j'ai retrouvé leurs propos dans le recrutement déjà réalisé. Je connais ce club. Il s'est stabilisé dans la première moitié de tableau. Deux quatrièmes places (2013, 2016) avec Claude Puel, une troisième (2017) avec Lucien Favre et une cinquième avec le coach, la saison dernière. Il y a un style de jeu. Une continuité. Pour moi, Nice est devenu la meilleure option à ce moment de ma carrière. J'aurais pu rester là-bas (en Angleterre). Mais après avoir joué en D2 et D3 avec Southampton, en Premier League à Manchester United, l'un des meilleurs clubs au monde et à Everton, j'avais fait un peu le tour. J'avais besoin d'un nouveau challenge."
Qu'est-ce que la "mentalité anglaise" que vous avez découvert à 18 ans à Southampton dans un choix de carrière qui paraissait alors assez téméraire ?
M.S. : "Ma décision avait été très réfléchie. Tottenham et Chelsea m'avaient auparavant fait des propositions. Mais je ne l'avais pas senti. Southampton est un club formateur. J'ai visité les installations avec mon père, ça a fait tilt de suite. A Strasbourg, j'ai été pas mal critiqué, façon "départ pour de l'argent". En fait, j'ai gagné quoi, une centaine d'euros de plus. (A Southampton) j'ai été surpris par les encouragements permanents aux entraînements, l'engagement total et les tacles incroyables. J'ai appris à lâcher plus vite le ballon. Puis à ne plus à compter mes passes réussies mais le nombre de ballons interceptés, gagnés."
Qu'attendez-vous de votre premier exercice en L1 en tant que titulaire ?
M.S. : "Enchaîner les performances et aider l'équipe à bien jouer. J'espère donner une belle image après un parcours anglais dont je suis fier, même si j'ai encore des regrets à Manchester United où j'ai été trop impatient. Une nouvelle page débute. J'ai plein d'objectifs et d'envies, personnellement et collectivement. Je ne dis pas qu'on va disputer le titre au PSG. Mais nous voulons progresser. Le groupe est encore très jeune mais il y a une ossature plus expérimentée. Ce n'est pas une question d'âge mais de talent et de capacité à bien gérer les moments plus difficiles. Nous essaierons de viser le plus haut possible et ferons un premier bilan fin 2020. Je n'ai que 30 ans, alors oui, j'ai toujours l'équipe de France dans un tout petit coin de la tête même si la concurrence y est terrible."
On sait qu'il y a toujours une possibilité d'arrêt de la compétition
Où en êtes-vous physiquement après votre opération du ménisque fin février ?
M.S. : "De mieux en mieux. Nous avons travaillé intelligemment avec une reprise adaptée et du temps de jeu progressif en amicaux. A partir des premiers contacts avec Nice, j'avais suivi sur les réseaux Youcef Atal, opéré à l'automne dernier pour la même lésion, pour anticiper les étapes de ma rééducation. La préparation inédite par sa longueur a été tout sauf des vacances. Alors la réputation de fainéantise des Français... Je crois que c'est (la préparation) la plus intense avec celles de Mauricio Pochettino (ex-technicien de Tottenham). J'avais fait mienne sa formule: "Il faut pleurer la semaine pour rigoler le week-end"."
Pandémie de Covid-19 oblige, le match d'ouverture Nice-Lens sera à huis clos, est-ce frustrant pour vous ?
M.S. "J'avais rêvé mieux pour mon retour. Nous nous adaptons. Et nous appliquons tous les jours le protocole sanitaire pour ne pas ramener le virus au club. Nous avons eu la chance d'être épargnés jusqu'à présent. On n'est pas inquiet mais on en parle à l'annonce d'un cas positif dans un autre club, et on sait qu'il y a toujours une possibilité d'arrêt de la compétition."
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