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OM - Les regrets des prévenus après les incidents à la Commanderie : "J'ai suivi bêtement"

ParAFP

Mis à jour 24/02/2021 à 16:00 GMT+1

LIGUE 1 - Alors que quatorze supporters de l'OM vont être jugés ce mercredi pour les incidents qui se sont déroulés à la Commanderie le 30 janvier dernier, certains prévenus ont fait part de leurs regrets. "J'ai vu la possibilité d'un début de dialogue avec les dirigeants", a notamment indiqué l'un d'eux à la présidente du tribunal correctionnel de Marseille.

De violents incidents ont éclaté à la Commanderie le 30 janvier 2021.

Crédit: Getty Images

"J'ai suivi bêtement, comme un âne". A la barre, les supporters de l'OM se succèdent et tentent de se justifier devant le tribunal correctionnel de Marseille, où 14 d'entre eux comparaissent mercredi pour les incidents survenus le 30 janvier à la Commanderie. "Je ne pensais pas que ça allait dégénérer autant, assure Mehdy, un chômeur de 25 ans en polaire bleue. J'ai pris des photos, je me suis dit : 'C'est le moment de voir la Commanderie de l'intérieur'". "La prison, c'est vraiment horrible, je ne sors pas de ma cellule", ajoute le jeune homme qui reconnaît avoir participé à la manifestation mais nie toute dégradation.
Âgés de 19 à 37 ans, les 14 prévenus, dont 4 comparaissent détenus, viennent de Marseille pour une minorité, et d'ailleurs en France pour la plupart : Arles, Mâcon, Haute-Marne ou région parisienne. Poursuivis pour avoir participé à un groupement en vue de préparer des violences ou dégradations de biens, et pour certains pour avoir commis des dégradations en réunion, ils encourent 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende.
J'ai vu la possibilité d'un début de dialogue avec les dirigeants
Interrogés mercredi matin, quatre supporters ont joué la carte de la naïveté. "Pourquoi avoir porté des lunettes, une capuche et avoir été vêtu de noir ?", demande la présidente à Denis, 37 ans, un intérimaire de Montceau-les-Mines, avant de rappeler qu'il a déjà été interdit de stade pour détention de fumigène. "J'étais pas un des leaders, j'ai vu la possibilité d'un début de dialogue avec les dirigeants", rétorque cet "amoureux" de l'OM
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Certains fans ont pénétré dans les locaux de la Commanderie par la vitre brisée du vestiaire de l'ex-entraîneur, André Villas-Boas. Des bureaux ont été dégradés, Alvaro Gonzalez, qui n'a pas souhaité être entendu, "a probablement été blessé à la hanche", énumère la présidente. Le club a chiffré le coût des dégradations à "plusieurs centaines de milliers d'euros". Durant les incidents, sept policiers ont été légèrement blessés et trois de leurs véhicules dégradés.
"Ce dossier est vide", a estimé, pour sa part, en marge de l'audience, Me Nicolas Besset, qui défend deux prévenus et estime les suites judiciaires "complètement disproportionnées". L'enquête a conduit à l'interpellation de cinq autres supporters qui seront jugés le 22 mars dont Christophe Bourguignon, responsable des Ultras (CU84). Depuis, la pression autour du club marseillais n'est pas retombée : réunis il y a quelques jours pour une rare conférence de presse commune, les six groupes de supporters ont de nouveau demandé le départ de Jacques-Henri Eyraud. La direction du club, elle, a menacé de rompre la convention qui lie l'OM et les six associations.
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