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Gérard Lopez (président des Girondins) : "Si Bordeaux va en L2, je ne partirai pas"

ParAFP

Publié 10/03/2022 à 20:01 GMT+1

LIGUE 1 - Dans un entretien accordé jeudi au quotidien Sud-Ouest, Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, a annoncé qu'il ne quitterait pas ses fonctions si l'actuel dernier du championnat de France devait être relégué en L2. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a rappelé qu'une "réduction très significative du nombre de salariés" était envisagée en cas de descente.

Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux.

Crédit: Imago

Le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gerard Lopez, l'a fait savoir jeudi dans un entretien accordé à Sud-Ouest. En cas de descente en L2, le dirigeant resterait à la tête des Girondins, actuellement derniers de L1, évoquant "une énorme coupe dans les coûts de fonctionnement".
Qu'est-ce que j'aurais à gagner à partir ?
"Si le club devait aller en Ligue 2, ce qui pour moi n'est pas acceptable et on va tout faire pour qu'il n'y aille pas, j'ai une responsabilité vis-à-vis de beaucoup de gens de devoir l'anticiper, a déclaré Gérard Lopez lors d'une rencontre avec des lecteurs du quotidien local. Je ne pars pas. Mais cette question m'énerve. Pour moi, elle ne se pose pas. Qu'est-ce que j'aurais à gagner à partir ?".
En cas de descente, qu'il a également anticipée avec "un budget L2", Gérard Lopez affirme que les Girondins ne pourraient pas "financièrement tenir dans l'état actuel. Il y aurait un impact assez important sur la structure en termes de coûts et d'employés. Les employés sont au courant, j'en ai parlé avec eux".
Cela passerait par "une énorme coupe dans les coûts de fonctionnement" avec une "réduction très significative du nombre de salariés, sur les joueurs à gros contrats, pas ceux qu'on a fait venir", indique l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui a évoqué cette éventualité avec les deux fonds prêteurs du club, King Street et Fortress, les anciens propriétaires des Girondins. "Comme moi, ils n'ont pas envie que ça se fasse. Et si ça devait se faire, on travaillerait ensemble pour remonter au plus vite", a-t-il conclu.
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