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Ligue 1 - Lyon - Marseille - Une affaire, "un combat" et un tournant : OL-OM, le match aux mille vies

Martin Mosnier

Mis à jour 01/02/2022 à 20:09 GMT+1

LIGUE 1 - Soixante-quatorze jours après la soirée de la honte et la bouteille jetée au visage de Dimitri Payet, Lyon et Marseille se retrouvent pour clore un piteux chapitre du championnat de France. Mais au-delà de tout ce qu'il s'est passé depuis plus de deux mois, cette soirée est d'abord un tournant. Surtout pour l'Olympique Lyonnais qui n'a pas le droit à l'erreur sous peine de mettre sous cl

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C'est un match qui n'a jamais vraiment commencé mais qui, après 4 minutes et 74 jours, ne s'est jamais vraiment terminé. OL - OM est devenu, au fil des ans et de la supériorité sans partage du PSG, la grande rivalité des dix dernières saisons en Ligue 1 mais, en novembre dernier, ce fut le dérapage de trop. Quatre minutes de jeu, une bouteille en plein visage de Payet et une affaire qui s'est étendue sur plus de deux mois entre communication hasardeuse et recours aux instances disciplinaires de la Ligue et de la Fédération, voilà à quoi a ressemblé le rendez-vous de novembre dont l'épilogue est finalement prévu pour ce mardi.
Lyon a perdu un point dans l'affaire, Jean-Michel Aulas, qui avait d'abord souhaité que le match reprenne, quelques occasions de se taire et, désormais, il est temps de solder l'un des feuilletons dont la Ligue 1 se serait bien passée. Cette soirée incarne la faillite d'une saison minée par les débordements en tous genres. "C'est un combat que je veux mener et que je vais mener. Je ne sais pas qui me suivra. Mais je veux faire en sorte d'enrayer ces violences, d'effacer ces images qui n'ont pas leur place dans des stades", écrivait Dimitri Payet dans les colonnes du Monde à propos d'incidents qui ont largement dépassé le cadre de la Ligue 1 et même du football.

Lyon à 12… ou à 6 points

Mais au-delà de tout ce qu'il s'est passé depuis ce 21 novembre, désormais, 74 jours plus tard, seul comptera ce qui se jouera durant 90 minutes capitales pour chacune des deux équipes mais sans doute un peu plus pour l'Olympique Lyonnais. Le 22 novembre dernier, quatre points séparaient les deux Olympiques. Si Marseille venait à remporter le choc ce mardi, son avance serait quasiment rédhibitoire pour l'OL qui compterait alors 12 unités de retard. Rattrapper un tel débours en 16 journées seulement relèverait du miracle absolu et l'OL ne devrait pas seulement compter sur une fin de parcours immaculée mais aussi sur un sévère effondrement des Phocéens que rien n'annonce aujourd'hui.
Mais les hommes de Peter Bosz peuvent aussi revenir à six points et diviser par deux leur potentiel retard. Si la saison lyonnaise ne se joue pas totalement mardi, l'issue de la rencontre donnera donc une direction et une dynamique assez claires à l'OL. En parallèle, Marseille, qui n'a plus perdu depuis le 4 décembre, peut en profiter pour capitaliser sur sa bonne période actuelle. L'OM reste sur cinq succès consécutifs et a gonflé ses espoirs de podium. Quelque soit l'issue du match, le trou est fait avec la concurrence (5 points).

Balle de break pour l'OM

Marseille n'a pas encore de balle de match mais une belle balle de break. Le vrai enjeu est de prendre encore plus ses distances mais surtout d'écarter pour de bon ou presque un concurrent que l'on pensait direct. Jusqu'ici, hormis Nice, les adversaires les plus proches de l'OM se nomment Strasbourg, Rennes et Lens. Ils n'ont pas le pedigree de l'OL. "Je pense que l'OL est le plus avantagé des deux parce qu'ils sont reposés. Mais c'est un match important pour nous et les supporters. On a peu de temps mais on va faire au mieux", a prévenu Jorge Sampaoli en conférence de presse.
Pour ce tournant de la saison, Lyon, entre la CAN, les blessures et ses recrues non qualifiées, alignera le onze le plus baroque de son exercice avec une attaque Shaqiri-Cherki-Barcola loin des standards d'un prétendant à la Ligue des champions. Largement affaibli, l'OL aura simplement l'avantage de ne pas avoir joué ce week-end. Sûr qu'il aurait préféré aborder ces retrouvailles dans d'autres conditions histoire d'achever enfin une histoire dont on aurait aimé qu'elle n'ait jamais existé.
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