Ligue 1 - Lyon rechute à Metz (3-2) et dit presque adieu à l'Europe

Lyon a certainement dit adieu à ses derniers espoirs de qualification européenne. Une semaine après avoir logiquement dominé Marseille (0-3), deuxième du championnat, les joueur de Peter Bosz ont été incapables de prendre la mesure de Metz. Ils sont totalement passés au travers, surtout en première période. Et ils ont dû s’incliner face au dernier de Ligue 1 au coup d’envoi (3-2), qui reste encore en vie dans sa course au maintien à deux journées de la fin.

Avec un seul changement dans son onze de départ par rapport à celui aligné au Vélodrome (Tetê à la place de Barcola), l’OL a livré une prestation totalement insipide jusqu’à la pause. Sans envie et sans intensité. Tout le contraire des Messins qui malgré, quelques maladresses techniques et mauvais choix, ont su convertir deux belles opportunités. D’abord grâce à Pajot sur corner (1-0, 27e), puis grâce à Lamkel Zé en contre-attaque (2-0, 40e). Une juste sanction pour des Lyonnais trop insuffisants mais bien heureux de voir Dembélé réduire rapidement l’écart (2-1, 43e).

Affligé par le niveau collectif de son équipe, Peter Bosz a procédé à 4 changements à la mi-temps. De quoi rebooster ses hommes qui ont enfin mis une forte pression devant la cage de Caillard, auteur de quelques parades décisives (46e et 56e). Après un gros quart d’heure, le souffle est vite retombé et Lyon a de nouveau affiché son mauvais visage. Au point de voir Thiago Mendes logiquement exclu suite à un accrochage sur Lamkel Zé qui filait au but (68e).

La fin de match est devenue plus débridée. Avec des belles occasions de chaque côté. De Préville a touché la base du montant sur coup franc (70e). Puis Tetê a vu sa frappe repoussée par la transversale (73e). Lopes a dû ensuite s’employer pour repousser une double tentative du défenseur messin Kouyaté (82e). De quoi permettre à Dembélé d’égaliser quelques instants après et d’inscrire son dix-neuvième but de la saison (2-2, 84e). Malgré ce coup dur, les Messins n’ont pas abdiqué et l’entrant Boulaya a envoyé un missile dans la lucarne de Lopes (3-2, 90e). Punissant ainsi des Lyonnais beaucoup trop inconstants.