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Ligue 1 - OL – OM : Aulas contredit la version de l'arbitre et insiste : "Le match pouvait reprendre"

Arthur Merle

Mis à jour 22/11/2021 à 01:54 GMT+1

LIGUE 1 – Invité à s'exprimer au micro de Prime Video après une très longue et triste soirée au Groupama Stadium, marquée par l'arrêt définitif de la rencontre entre Lyon et Marseille, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a regretté la décision prise par l'arbitre de la rencontre, Ruddy Buquet. Selon le patron du club rhodanien, la sécurité des joueurs était assurée après un "acte isolé".

Quelles sanctions après OL-OM ? "Cette fois, la Ligue n'a pas le droit de se tromper"

Il y avait eu la réaction de Jean-Pierre Rivère après l'arrêt de la rencontre entre Nice et l'OM le 22 août dernier. Il y a eu, dimanche soir, celle de Jean-Michel Aulas suite à celui du choc entre Lyon et Marseille, censé conclure en beauté la 14e journée de Ligue 1, mais gâché par le jet d'une bouteille d'eau sur la tête de Dimitri Payet après seulement trois minutes de jeu. Et à l'image de son homologue niçois il y a quelques mois, le président rhodanien risque de faire parler de lui dans les heures à venir.
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Dimitri Payet

Crédit: Getty Images

Première personne à venir s'exprimer au micro de Prime Video suite à ce grave incident, le patron du club rhodanien a fait, à sa manière et surtout via son propre prisme, un résumé concis des événements. "La bouteille qui a été lancée sur Dimitri (Payet) a créé une situation incroyable. Les services de sécurité ont tout de suite réagi, l'individu a été interpellé, il a agi seul et n'est pas en lien avec les groupes de supporters. L'arbitre avait décidé la reprise du match. Quand monsieur Buquet est venu annoncer cela au capitaine et l'entraîneur marseillais, il y a eu une une réaction violente", a-t-il assuré. Quelques minutes plus tard, Ruddy Buquet a pourtant affirmé au même micro que sa décision avait toujours été celle d'interrompre la rencontre.
Il y a eu un geste d'une personne
Au-delà de ces versions divergentes, c'est bien la position du président lyonnais qui suscite déjà une vague de réactions. "Est-ce qu'il a eu raison ou tort (d'arrêter la rencontre, ndlr), ce n'est pas à nous de juger. On est, je pense, bien organisés au niveau de la sécurité ici. On pense que le match pouvait reprendre", a d'abord estimé "JMA". Qui, relancé à plusieurs reprises par son interlocuteur, n'a pas changé son fusil d'épaule sur le fond.
"On a demandé qu'il y ait un constat des dégâts. Ça ne doit pas être sanctionné directement sur place, il y a une commission. J'ai été dans beaucoup de stades où les incidents étaient plus importants, sans sécurité, a-t-il poursuivi. L'auteur a été appréhendé. C'est malheureux, c'est vrai, mais c'est malheureux que ça ait été aussi long (la décision). Il est normal que le match s'arrête ? C'est votre avis, pas le mien. Il y a eu un geste d'une personne. Tous les jours sur un certain nombre de matches, il y a des incidents. Croyez-moi, le match pouvait reprendre sans problème (…) On est dans un cas totalement différent d'un envahissement de stade, d'agression sur la pelouse. On a un individu isolé qui est déjà en garde à vue, on a montré qu'on était bien organisés".
Jean-Michel Aulas a bien adressé ses pensées et excuses à Dimitri Payet, et (légèrement) adouci sa position en échangeant avec Thierry Henry – "Je ne critique pas qu'on ait arrêté de suite, ce que je critique c'est le changement de décision. A partir du moment où il y avait incident, il était logique que la première décision de l'arbitre soit d'arrêter". Mais cela ne masquera pas le fond d'un propos qui, pour faire dans l'euphémisme, ne plaira pas à tout le monde.
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Jean-Michel Aulas, le président de l'OL.

Crédit: Getty Images

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