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Ligue 1 / "Papinade" de Gameiro, rédemption de Kolo, peur à Bordeaux : les tops et les flops de la 24e journée

Louis Gilles

Publié 14/02/2022 à 00:18 GMT+1

LIGUE 1 - Des bijoux signés Arek Milik et Kevin Gameiro, une nouvelle lanterne rouge nommée Bordeaux, la rédemption de Timothée Kolodziejczak, l'amour du PSG pour le "money time", la maladresse fatale de Yunis Abdelhamid, la noyade de Troyes, le fatalisme de Nice et le retour gagnant de Xeka : voici les tops et les flops de la 24e journée.

Timothée Kolodziejczak - Les Tops et les Flops de la 24e journée de L1

Crédit: Eurosport

Les Tops

  • Milik, la réponse du "Grantatakan"
Arek Milik n'a pas compris pourquoi il n'était pas titulaire à Metz. Et l'attaquant de l'OM ne s'est pas privé de le dire. Mais il a surtout trouvé le moyen d'être décisif. Et de quelle manière. Un retourné acrobatique sublime quelques minutes seulement après son entrée en jeu pour offrir une victoire précieuse à l'OM contre Metz (1-2). Déjà auteur d'un triplé la semaine passée contre Angers (5-2), le Polonais est bien le fameux "Grantatakan" dont Marseille a tant besoin dans la course à la Ligue des champions. Qu'il soit titulaire ou remplaçant.
  • Gameiro, une "Papinade" pour remonter le temps
Huit ans qu’il n’avait plus remis les pieds sur les pelouses de Ligue 1. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Kévin Gameiro n’a rien perdu de son instinct de buteur né. A 34 ans, l’international français (13 sélections) affiche encore une ardoise statistique flatteuse (9 buts en Ligue 1). Pas épargné dernièrement par des pépins physiques, le Picard a pris le soin de marquer les esprits pour son retour dans le onze, dimanche, à Angers. Unique buteur de la rencontre d’une somptueuse volée que Jean-Pierre Papin n'aurait pas reniée (0-1), Gameiro s’est offert une cure de jouvence et permis aux Alsaciens de consolider leur 4e place, et rêver d’un avenir européen.
  • Paris amoureux du money-time en 2021-2022
Ce sont sûrement les 59 points les mieux payés de l'histoire récente de la Ligue 1. Encore malmenés face à Rennes, les joueurs du PSG s'en sont remis au talent de Kylian Mbappé pour s'imposer en toute fin de match (1-0). Cette saison, les hommes de Mauricio Pochettino sont insatiables dans ce "money time", puisque c'est déjà la septième fois de la saison qu'ils changent une tendance à l'approche du coup de sifflet final (Lyon, Metz, Angers, Lille, Lens, Lorient et donc Rennes). Grâce à ce but victorieux de son numéro 7, le Paris Saint-Germain a désormais obtenu 12 points après la 87e minute de jeu cette saison. Bien plus que n'importe quelle autre équipe de Ligue 1, évidemment.
  • Xeka, un retour à point nommé
Il n'avait disputé que 32 minutes sur les six dernières rencontres du LOSC, sans blessure. Grand gagnant du "remaniement" orchestré par Gourvennec à Lille après la claque reçue face au PSG (1-5), le Portugais a su tirer profit de sa première titularisation de 2022 pour briller face à Montpellier. En dehors de ses 7 récupérations, plus que n'importe quel joueur du match, le milieu de terrain a surgi au bon moment pour inscrire son deuxième but de la saison et offrir un précieux succès aux Dogues. Dans sa cinquième année avec le LOSC à 27 ans, Xeka est bel et bien toujours présent et a montré qu'on pouvait compter sur lui, malgré les rumeurs de départ le concernant lors des deux derniers mercatos.
  • Kolodziejczak se fait pardonner
La Saint-Valentin approche, soit l’heure de se faire pardonner ses impairs. Timothée Kolodziejczak en traînait quelques-uns, avant de se déplacer à Gabriel-Montpied dimanche. Le défenseur de l’ASSE a un casier chargé de fautes grossières commises depuis le début de la saison, à l’image d’une arrière-garde stéphanoise capable de se saborder à tout moment. Coupable d’un rouge lors de la réception du PSG (1-3), l’ancien joueur de Séville traîne surtout un penalty évitable sur Moussa Dembélé, lors du derby perdu au Groupama Stadium (0-1). Revanchard, le Franco-polonais a offert un sacré cadeau aux supporters du Forez. Une tête décroisée (82e) synonyme de but de la victoire à Clermont (1-2) et Saint-Etienne s’extirpe de la zone rouge grâce à celui que personne n’attendait dans le costume de héros.

Les Flops

  • Nice devient fataliste dans la défaite
Les belles performances des Aiglons en Coupe ne sont pas suffisantes pour alléger le constat : le Gym n'avance plus en Ligue 1. Après la curieuse défaite à domicile contre Clermont la semaine passée (0-1), les partenaires de Dante ont samedi soir été maîtrisés de bout en bout par l'Olympique Lyonnais (2-0). Une septième défaite cette saison, la deuxième consécutive, qui fait stagner les Niçois à la troisième place, à 17 points du PSG. Pire, ces contre-performances ne semblent pas alarmer Christophe Galtier, qui s'est montré presque fataliste après la défaite : "Je n'ai aucun reproche à faire à mes joueurs. Ils ont fait énormément d'efforts, mais on a été battus dans tous les domaines." Inquiétant pour une équipe visant la qualification en Ligue des champions.
  • Troyes s'est noyé
S'il fallait pointer une lacune du côté de l'Estac jusqu'ici, c'était plutôt son attaque. Sans offrir toutes les garanties, sa défense tenait relativement la route. C'était avant son déplacement à Brest. Où l'arrière-garde troyenne a pris l'eau dans tous les sens du terme avec cinq buts concédés, une première pour le promu cette saison. Le vent n'a pas vraiment soufflé dans le sens des Aubois, à l'image d'un deuxième but "gag" avec une rafale venue contrarier le dégagement du gardien troyen, Gauthier Gallon. Mais Troyes ne doit pas se cacher derrière des conditions atmosphériques dantesques pour expliquer sa déroute en Bretagne. La course au maintien n'autorise pas un tel trou d'air.
  • Bordeaux est à sa place…
Il y a bien eu cette réaction pour revenir de 3-0 à 3-2. Il y a bien eu cette dernière occasion d'égaliser, miraculeusement sauvée sur sa ligne par le défenseur lensois Facundo Medina. Tout n'était pas à jeter pour Bordeaux à Bollaert. Mais la défense girondine a une nouvelle fois craqué. Elle venait pourtant de prendre cinq buts à Reims. Elle en avait déjà concédé trois avant même la demi-heure de jeu dans l'Artois. Les Girondins en sont désormais à 61 buts concédés cette saison. Ils sont toujours dans les temps pour devenir la pire défense du siècle en Ligue 1. Ce qui explique en grande partie pourquoi ils sont désormais derniers du championnat.
  • Abdelhamid, la maladresse qui fait mal
Yunis Abdelhamid a eu tout faux à la Beaujoire. Même s'il a été plus maladroit qu'autre chose. En voulant dégager un ballon convoité par Fabio aux abords de la surface rémoise, le défenseur champenois a violemment heurté la malléole du Nantais, remplacé peu de temps après. Logiquement expulsé, il a laissé son équipe en infériorité numérique dès le quart d'heure de jeu. Et sur le coup franc qu'il a concédé, Moses Simon a inscrit le but de la victoire des Canaris. Une petite maladresse aux grandes conséquences, à tous les niveaux.
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