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L1 - PSG - Le Parc des Princes "ne sera pas vendu" au Paris SG, tranche Anne Hidalgo

ParAFP

Mis à jour 14/01/2023 à 18:15 GMT+1

LIGUE 1 - Le Parc des Princes "n'est pas à vendre" et "ne sera pas vendu" au Paris Saint-Germain, qui ambitionnait de le racheter à la mairie de Paris, a clamé la maire Anne Hidalgo dans un entretien aux lecteurs du Parisien diffusé samedi. Les propriétaires qataris du PSG ont menacé de quitter l'enceinte historique du club si elle ne leur était pas cédée.

Vue extérieure du Parc des Princes, le 25 octobre 2022

Crédit: Getty Images

Voilà qui va sérieusement froisser les propriétaires qataris du Paris Saint-Germain. Désireux de racheter le Parc des Princes à la mairie de Paris, Nasser Al-Khelaïfi et ses supérieurs ont été refroidis par la maire de Paris Anne Hidalgo, qui s'est montrée très claire dans un entretien au Parisien diffusé samedi. Le Parc "n'est pas à vendre" et "ne sera pas vendu" au champion de France, a-t-elle assuré. QSI a déjà menacé de quitter le stade historique du club francilien s'il ne lui était pas cédé, puisqu'il envisageait d'y réaliser des travaux de modernisation et d'agrandissement à hauteur de 500 millions d'euros.
"C'est une position ferme et définitive. Il s'agit d'un patrimoine exceptionnel des Parisiens", a ajouté l'élue socialiste alors que son équipe disait jusqu'ici être ouverte au dialogue, même si la vente n'était pas son "option prioritaire". L'ex-candidate du PS à la présidentielle n'a pas évoqué l'hypothèse d'un départ du club. "Il faut accompagner le PSG dans son envie et son besoin de rénovation, d'augmentation de la capacité, de modernisation du Parc", même si "une partie du stade se trouve sur le périph, donc on ne peut pas creuser", dit-elle. Inauguré d'abord en 1897 puis en 1972 avec sa nouvelle architecture, l'ancien vélodrome, dont la capacité d'accueil est aujourd'hui fixée à 48 000 places, accueille le club parisien depuis 1974. Le bail emphytéotique actuel, entré en vigueur en 2014, court sur trente ans.
Fin novembre, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi avait déterré la hache de guerre à ce sujet. "Ils font pression pour que nous partions", avait lâché le dirigeant qatari dans une interview au vitriol contre la municipalité, rappelant avoir "investi 80 millions d'euros" - avant l'Euro 2016 - dans un stade qui "n'est pas à nous". Le club a bien formulé une offre de rachat, mais "très basse, très loin de l'estimation que nous avions", avait alors affirmé l'adjoint aux sports Pierre Rabadan. Selon une source proche du club parisien, l'évaluation effectuée par les services de l'urbanisme de la ville était "dix fois supérieure à ce que nous avions, nous, comme prix".
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Nasser Al-Khelaïfi n'écarte pas la vente de certaines parts du PSG.

Crédit: Getty Images

Le PSG passablement agacé

Selon le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, cité par Le Parisien, le montant proposé par le PSG était de 40 millions d'euros. "C'est moins cher que Paredes", le milieu de terrain argentin "acheté 50 millions d'euros", avait-il raillé, s'attirant les foudres de M. Al-Khelaïfi. Depuis 2011, le club des stars planétaires Leo Messi, Kylian Mbappé et Neymar a remporté huit championnats de France et six Coupes de France, notamment. Mais il n'a pas réussi à conquérir la Ligue des champions, son objectif principal, échouant en finale en 2020.
"En fermant définitivement les discussions de rachat entamées depuis très longtemps et en refusant notre investissement très significatif pour rénover le Parc, la maire force le PSG à quitter sa maison et fait peser une charge fiscale de plusieurs millions d’euros sur les contribuables parisiens", a réagi auprès du Parisien un porte-parole du club de la capitale. La guerre médiatique est lancée.
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