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Ligue 1 | 29e journée | Monaco se défait de Strasbourg (4-3) et ne perd pas le podium en vue

Marion Poidevin

Mis à jour 02/04/2023 à 19:46 GMT+2

LIGUE 1 - Menée à la pause par Strasbourg, l'AS Monaco est rentré au vestiaire sous les sifflets de son public, dimanche. Une réaction de Louis II qui a remis l'équipe princière dans son match et sur les rails d'une victoire méritée (4-3) signée Vanderson, Ben Seghir, Diop et Fofana. Et qui lui vaut de revenir à trois longueurs de Lens et Marseille, deuxièmes ex-aequo.

Vanderson fêt son but pour Monaco contre Strasbourg en Ligue 1, le 2 avril 2023

Crédit: Getty Images

Monaco s’est une nouvelle fois fait peur à domicile. Mais les Monégasques ont finalement assuré l’essentiel grâce à une bonne deuxième période pour triompher face à Strasbourg (4-3), dimanche. Un succès précieux qui leur permet de revenir à trois points de l’OM, troisième. Eliesse Ben Seghir (2-2, 54e), Edan Diop (3-2, 58e) et Youssouf Fofana (4-2, 66e) ont renversé les Alsaciens en moins de quinze minutes au retour des vestiaires. Lebo Mothiba (1-1, 32e) et Guillermo Maripan contre son camp (1-2, 41e) avaient pourtant donné l’avantage à Strasbourg.

Les sifflets de Louis II

Après deux défaites consécutives à domicile contre Nice et Reims, Monaco a bien cru revivre pareille mésaventure en ce dimanche après-midi. Tout avait pourtant bien commencé avec une frappe croisée de Vanderson (1-0, 19e). Un but qui a coïncidé avec la baisse de régime des joueurs de Philippe Clement. Absents des débats et avec aucune intensité dans les duels, ils ont laissé les Alsaciens prendre la rencontre à leur compte. D’une tête sur corner (1-1, 32e), Mothiba a égalisé.
Diallo a cru donner l’avantage aux siens quelques minutes plus tard en reprenant un centre de Sanson (36e) mais il a été signalé hors-jeu. C’est finalement Guillermo Maripan, sous la pression de Nyamsi, qui a trompé son propre gardien à la suite d’un coup franc de Sanson (1-2, 41e). Durant 25 minutes, Monaco n’a pas pointé le bout de son nez dans la surface strasbourgeoise avant une frappe de Ben Yedder stoppée par Sels (45e+1). Et c’est donc les sifflets qui sont venus de Louis-II au moment où les joueurs rentraient aux vestiaires.

Le réalisme clinique de Monaco

À la mi-temps, les expected goals annoncés de Strasbourg étaient de 0,11 preuve du hold-up qui était en préparation. Au micro de Canal+, Youssouf Fofana a alors annoncé qu’il allait secouer ses coéquipiers dans le vestiaire. Les faits lui ont donné raison puisque c’est un Monaco plus tranchant qui est revenu sur la pelouse, bien aidé par l’entrée réussie d’Edan Diop. Ben Seghir a lancé la révolte en égalisant d’une frappe du gauche après un cafouillage sur coup franc (2-2, 54e). Douze minutes plus tard, les Monégasques avaient un break d’avance.
Grâce à Diop, tout d’abord, qui a profité d’un bon travail (et d’une faute ?) de Golovine côté gauche pour conclure du plat du pied droit (3-2, 58e) et une frappe de Fofana contrée par Guilbert (4-2, 66e). Le VAR n’a pas chômé durant cette rencontre puisqu’il a dû juger une potentielle faute de Nyamsi sur Maripan et une autre de Golovine sur Sanson. Par deux fois, le but a été validé alors que Willy Delajod a régulièrement laissé jouer malgré des contacts qui semblaient parfois illicites.
En deuxième période, Monaco a donc tiré trois fois pour … trois buts. Un réalisme parfait et nécessaire pour faire la différence face à une équipe strasbourgeoise qui n’a jamais renoncé. L’expulsion de Youssouf Fofana (79e) pour une semelle sur le tibia et la cheville de Sissoko a animé la fin de rencontre. Les Alsaciens ont poussé, réduit le score par l’intermédiaire de Diallo a bout portant (4-3, 90e+3) mais n’ont pu arracher le match nul. Alors que Monaco revient à trois points de Marseille, Strasbourg est à égalité avec Auxerre, premier relégable.
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