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Ligue 1 - Après Auxerre-Lyon : L’OL est (encore) retombé dans ses travers

Raphaël Brosse

Mis à jour 18/02/2023 à 08:33 GMT+1

LIGUE 1 - Alors qu’il menait et maîtrisait son sujet à la pause, l’Olympique Lyonnais a été renversé en un rien de temps par Auxerre à cause d’une entame de seconde période désastreuse, vendredi soir (2-1). Cette rechute inattendue stoppe une dynamique qui était pourtant prometteuse. À l'issue de la rencontre, les Gones ne masquaient pas leur agacement. Voire leur colère.

Maxence Caqueret (Lyon) face à Auxerre. / Ligue 1

Crédit: Imago

On pouvait penser que le plus dur était derrière eux. Qu’après avoir tâtonné pendant de très longs mois, avec Peter Bosz puis Laurent Blanc, les joueurs de l’OL avaient enfin trouvé un fil conducteur, une cohésion collective sur le terrain et un semblant de continuité dans les performances. Une dynamique intéressante, aussi, matérialisée par dix points engrangés sur les quatre dernières journées et une qualification pour les quarts de finale de Coupe de France.
Cette dynamique a cependant volé en éclats ce vendredi, sur le terrain d’Auxerre. Pourtant, Lyon avait fait le plus dur en ouvrant le score par l’intermédiaire du revenant Moussa Dembélé (36e) et gérait plutôt bien son affaire, face à une équipe avant-dernière et sevrée de victoire en championnat depuis fin octobre. Sauf que les Gones ont visiblement oublié de remettre la machine en route au retour des vestiaires. L’AJA en a profité : un penalty de Gaëtan Perrin (51e), un coup de casque de Jubal (53e) et, en l’espace de 90 secondes, le club rhodanien a été renversé (2-1).
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Rayan Cgerki et Han-Noah Massengo lors de Auxerre-Lyon en Ligue 1

Crédit: Getty Images

On n'a pas le droit de faire de telles erreurs
Cet inattendu retournement de situation peut-il s’expliquer par des sautes de concentration ? "On n’a parlé que de ça pendant la mi-temps, s’est agacé Franck Passi, l’adjoint de Laurent Blanc (absent pour raisons médicales), au micro de Prime Video. De la concentration, de l’implication… Mais de temps en temps, on a des errances. On constate qu’on a régulièrement des joueurs qui s’oublient." Le coach de 56 ans faisait sans doute référence à Sinaly Diomandé, coupable d’avoir totalement lâché le marquage sur le but de Jubal.
"Je pense que c’est dû à un manque de concentration, je ne vois pas ce que ça peut être d’autre", a appuyé un Maxence Caqueret à la fois lucide et fataliste. "L’entame de deuxième période est catastrophique. On perd deux ballons qu’on ne devrait pas perdre, qui se transforment en deux buts. On n’a pas le droit de faire de telles erreurs." Et d’ajouter : "On gérait ce match, donc c’est inadmissible, c’est sûr."

Aucun tir cadré après la pause

Malgré ce redémarrage poussif, il restait encore beaucoup de temps aux Lyonnais pour essayer d’égaliser. Ils n’y sont pas parvenus, et ils n’ont d’ailleurs jamais semblé en mesure d’y parvenir, tant leurs phases de possession se sont avérées stériles (aucun tir cadré lors du second acte). Plutôt inspiré en début de partie, Rayan Cherki a ensuite eu trop peu d’influence sur le jeu de son équipe, alors que Dembélé et Amin Sarr ont disparu de la circulation.
De quoi inspirer une réaction sans équivoque et très fleurie de la part de Dejan Lovren devant la caméra de Prime : "On n’a pas montré nos couilles." L’expérimenté défenseur n’a pas cherché à masquer sa colère, exhortant ses partenaires à "beaucoup travailler, beaucoup parler, parce qu’on n’a pas de constance. On joue bien contre les grandes équipes, mais ici on a été nuls, en tout cas en deuxième période." Le 25 février prochain, chez la lanterne rouge angevine, on verra si l’appel du Croate a été entendu.
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