Ligue 1 - Lyon arrache le nul face à Nice (1-1) avec un penalty de Lacazette en fin de match

L’Olympique Lyonnais peut dire un grand merci à l’arbitrage. Alors que Nice s’apprêtait à plonger un peu plus les Gones de Laurent Blanc dans le doute, un penalty a généreusement été accordé à Alexandre Lacazette, lui permettant d’égaliser dans les dernières minutes (1-1). Lyon s’en sort très bien à l’issue d’une partie étrange, pendant laquelle les Aiglons se sont globalement montrés plus entreprenants. Au classement, c’est un statut quo entre les deux équipes toujours séparées d’un petit point, ce qui ne les arrange pas beaucoup avant la trêve liée à la Coupe du monde.

Lyon et Nice ne sont pas plus avancés. Mais, au jeu des regrets, ce sont bien les hommes de Lucien Favre qui peuvent se sentir frustrés avant de prendre quelques vacances (pour certains). Ils feraient mieux, en tout cas, de ne pas revisionner les images de cette action qui a fait basculer le scénario du match. Car Jean-Clair Todibo n’a pas touché Alexandre Lacazette dans sa surface, après une passe de Rayan Cherki. Le corps arbitral a quand même validé le penalty, que l’attaquant a transformé en force pour calmer, un peu, les sifflets du public (1-1, 89e).

Le VAR s’était auparavant montré bien plus bienveillant avec l'OGC Nice, qui a, lui aussi, bénéficié d’un penalty après une main de Nicolas Tagliafico ayant échappé à la vigilance de l'arbitre (35e). Nicolas Pépé a d’abord buté sur un Anthony Lopes qui pensait avoir enfilé son costume de héros en plongeant bien sur sa gauche. Mais le gardien portugais s’est en réalité montré trop prompt en sortant de sa ligne.

Sur sa deuxième tentative, Pépé, courageux, a laissé son vis-à-vis sur place (0-1, 38e). Un but de renard lui avait précédemment été refusé pour une position de hors-jeu (26e). C’est donc une histoire de penalties qui a décidé du sort d’une rencontre difficile à juger. Lyon avait réalisé une bonne entame, puis a baissé en régime après la sortie sur blessure de Mario Lemina, en pleurs (22e).

À l’inverse, le Gym est peu à peu monté en puissance malgré ce changement forcé, sachant qu’il a aussi perdu Sofiane Diop dans la bataille (62e). À la peine offensivement face à une défense solide, emmenée par un Dante toujours prêt à se sacrifier, les Lyonnais n’ont fait trembler Kasper Schmeichel que quand Tagliafico a trouvé le poteau sur une frappe déviée (66e). Un bien maigre bilan pour les joueurs de Laurent Blanc, coach qui cherche toujours la bonne formule après cinq matches. Il a quelques semaines devant lui pour la trouver.