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Marseille - Nice | Deux erreurs qui ont coûté cher à l'OM : "Ce n'était pas notre soirée"

Julien Pereira

Mis à jour 06/02/2023 à 09:01 GMT+1

LIGUE 1 - L'OM a été piégé. Et plutôt deux fois qu'une. Alors qu'ils avaient la maîtrise globale du jeu en début de match, les Marseillais ont encaissé deux buts de Nice en six minutes à la suite d'occasions similaires (défaite 1-3). Les Olympiens ont payé des temps de retard qui pourraient traduire un mal un peu plus profond. Même si Igor Tudor, lui, préfère oublier ce match.

Alexis Sanchez lors du match opposant Marseille à Nice, le 5 février 2023 en Ligue 1

Crédit: Getty Images

En six minutes, Nice a réussi à faire ce que tous les autres adversaires de l'OM n'ont pas été capables de faire en près de trois mois. Ce dimanche, au Vélodrome, les Marseillais ont été surpris deux fois quasiment coup sur coup, avant la pause, à la suite d'actions similaires. Et, malgré tous leurs efforts lors du second acte, ils n'ont jamais pu s'en remettre, concédant leur première défaite (1-3) en Ligue 1 depuis le 22 octobre dernier, et laissant Paris refaire le trou en tête du classement.
Le paradoxe, dans tout cela, est que les Olympiens, habituellement si solides, ont été piégés sur des situations plus que classiques. Trop tendres sur des phases de construction niçoises, les hommes d'Igor Tudor ont laissé Képhren Thuram, puis Gaëtan Laborde frapper, puis ils ont complètement oublié de suivre le jeu lorsque Pau Lopez a repoussé ces deux tentatives. Sofiane Diop et Laborde, encore lui, ne se sont donc pas gênés pour y aller. Et marquer.
"On peut mieux faire en sortant sur le joueur qui tire sur les deux occasions, a justement analysé Mattéo Guendouzi après coup sur Prime Vidéo. Ils nous ont mis en difficulté sur deux ou trois situations comme celles-ci en première période. Ils ont été réalistes." En réalité, ces deux buts ont aussi été les conséquences directes d'une tendance globale qui a pointé le bout de son nez dès le début du match, et duré jusqu'à la pause.
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Tudor n'a "rien à reprocher" à ses joueurs

"On était tous un petit peu en retard dans le pressing en première période, a soufflé Samuel Gigot au micro du diffuseur. On a eu du mal à récupérer des ballons. Et comme on a un jeu où l'on essaie de presser très haut, quand on ne récupère pas le ballon deux ou trois fois, ça commence à être compliqué." Souvent très à l'aise, ces dernières semaines, lorsque l'intensité était deux ou trois crans au-dessus de la normale, les Marseillais ont tout fait avec un temps de retard. Le placement défensif de certains joueurs phocéens, sur ces deux actions, l'a parfaitement illustré.
Hasard ou coïncidence, ils avaient déjà laissé cette impression il y a tout juste une semaine, face à Monaco. Comme s'ils commençaient à payer, de nouveau, l'extrême débauche d'énergie réclamée par le style Tudor avec, mine de rien, un calendrier assez dense depuis le début de l'année.
"Ce match était complètement différent de celui face à Monaco, a pourtant considéré le technicien croate, sur Prime Vidéo. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. Ce n'était pas notre soirée. [...] Quand nous jouons comme ça, nous concédons toujours quelques petites choses qui ne valent pas plus qu'un but, alors que ce que l'on crée nous permet d'en mettre plus. Ce soir, cela n'a pas été le cas. Il faut oublier ce match." Peut-être faudra-t-il se souvenir, tout de même, de ne pas répéter les mêmes erreurs mercredi, face au Paris Saint-Germain en Coupe de France.
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