PSG - Christophe Galtier après la défaite à Rennes (1-0) : "Il doit y avoir une prise de conscience"

LIGUE 1 - Battu par Rennes au tableau d'affichage (1-0) mais surtout dominé tactiquement par Bruno Genesio, Christophe Galtier s'est montré déçu par l'implication offensive des siens. En cause, le manque de présence dans la surface adverse et les décrochages intempestifs de ses stars. Avant d'affronter le Bayern Munich dans un mois, le coach parisien ne nie pas les carences actuelles.

Christophe Galtier (PSG)

Crédit: Getty Images

"A la fois proche et loin". C'est par ces mots que Christophe Galtier s'est penché sur le calendrier à venir du PSG avant de défier le Bayern Munich en 8e de finale de Ligue des champions. Proche parce qu'il ne reste que six matches officiels aux Parisiens pour préparer cette confrontation. Loin parce que cette première quinzaine de janvier n'aura pas été la plus propice au travail de fond, entre reprises décalées des stars et absences multiples. "Proche et loin", mais déjà synonyme de nœuds au cerveau pour le coach parisien. après la nouvelle défaite des siens face à Rennes (1-0).
Parce que, ce dimanche, son équipe fut à des années-lumière du niveau minimal requis en Ligue des champions, a fortiori face au Bayern, avec une intensité en berne mais surtout une animation sans vie malgré la présence de Neymar et Lionel Messi au coup d'envoi. Est-il inquiet ? "Je suis surtout déçu de notre prestation, a-t-il répondu au micro de Prime Video. Nous avons concédé beaucoup de situations et surtout, nous n’avons rien créé. Nous n’avons eu que très peu de situations favorables. Peut-être quelques-unes à la fin, quand nous avons poussé de manière désordonnée. Nous avons eu de la possession de balle, avec beaucoup trop de joueurs qui ont décroché entre les lignes sans en avoir assez hauts pour fixer la ligne défensive rennaise".

Pistons, milieux et attaquants : tous coupables

Là où Bruno Genesio avait préparé un plan parfait, prenant notamment exemple sur Monaco et Lens qui avaient franchement embêté Paris dans ce schéma à cinq défenseurs, Christophe Galtier a semblé subir son match. En partie parce que ses consignes n'ont pas été totalement appliquées. "Nous savions que nous pouvions être exposés aux contres, a-t-il expliqué. Mais une fois que j’ai pris l’option de jouer avec trois centraux, il aurait fallu que notre secteur offensif soit beaucoup plus haut et au contact de la défense rennaise. Même si le bloc rennais été très compact, il aurait fallu avoir beaucoup plus de joueurs au contact de leur défense, pour que nos pistons puissent avoir des solutions dans la surface une fois qu’ils ont fait la différence. Il y a beaucoup, beaucoup trop de situations de jeu qui n’ont pas été des occasions par manque de présence dans la surface".
Le bienfait du 3-4-3 aperçu en début de saison disparaît lorsque Nuno Mendes, Achraf Hakimi, Marco Verratti et Kylian Mbappé manquent à l'appel. Ce dimanche, ce fut une litanie de ballons donnés dans les pieds, sans prise de profondeur et sans débouchés naturels dans la surface. "Nous devons passer par les côtés, a insisté Hugo Ekitike de son côté. Le coach nous a donné des consignes. Il fallait mettre de la vitesse sur les côtés. Nous ne l’avons pas assez fait ce soir". Résultat ? "Je n’ai rien eu à me mettre sous la dent", regrettait le buteur parisien.
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"Des trois stars du PSG, Neymar est celui qui a le plus de risque de décrocher"

Video credit: Eurosport

"La Coupe du monde est finie"

La faute à des pistons pas toujours tranchants dans leurs appels en profondeur, à des milieux trop neutres, à l'image d'un Vitinha qui ne dépasse plus jamais sa fonction et à des attaquants qui ont trop décroché pour toucher la gonfle. "Nous donnions sans proposer derrière, a encore analysé Galtier. Il n’y avait pas de proposition, pas de jeu vertical mais uniquement du soutien. En ce moment, nous manquons de verticalité dans l’entrejeu, que ça vienne de nos pistons ou de l’intérieur du jeu. Nous en avons trouvé à certains moments du match, mais nous avons fait beaucoup trop de pousse-ballon ce soir".
A raison, Galtier a insisté sur deux notions : l'intensité et la verticalité. "Je ne vais pas parler d’inquiétude, a-t-il conclu en conférence de presse. Mais il doit y avoir une prise de conscience. On peut trouver mille excuses, mille raisons. Mais la Coupe du monde est finie. Même si on a été dispersé, on doit retrouver de la cohésion, du rythme, de l’intensité. On va avoir une dizaine de jours pour travailler la verticalité, la relation technique, l’intensité". Parce que le Bayern, lui, aura tout ça en stock…
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Kylian Mbappé face à Rennes

Crédit: Getty Images

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