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John Textor sur les incidents avant OM - OL : "On a dit à la Ligue qu'on voulait jouer"
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Publié 29/10/2023 à 21:36 GMT+1
L'OL souhaitait-il jouer le match face à l'OM ce dimanche malgré les violences qui ont entouré l'arrivée des cars lyonnais à Marseille et engendré les blessures au visage de Fabio Grosso ? John Textor, propriétaire du club rhodanien, a certifié que ses joueurs étaient prêts à entrer sur la pelouse. François Letexier, arbitre de la rencontre, a affirmé le contraire.
Des violences toujours plus graves : "Les sanctions ne sont pas assez fortes"
Video credit: Eurosport
Près d'une heure et demie d'attente et puis, l'évidence... qui n'en était peut-être pas une pour tout le monde. Quelques instants après que François Letexier, l'arbitre du match OM - OL, a annoncé que cette rencontre n'aurait pas lieu en raison des violences ayant touché le car des Gones ainsi que celui des supporters, John Textor, propriétaire du club rhodanien, a assuré que ses joueurs souhaitaient bel et bien disputer ce duel entre les deux Olympiques.
"Notre équipe a décidé de jouer, a confié le dirigeant américain sur Prime Video. On a dit à la Ligue que l'on voulait jouer et qu'on était prêts à jouer. Je suis très fier de notre capitaine et de nos joueurs. [...] Je pense que la décision a été prise indépendamment." Textor n'était pas présent physiquement dans la salle de réunion de crise. C'est peut-être la raison pour laquelle sa version diffère complètement de celle de M. Letexier.
"Très clairement, de manière non équivoque, l'OL a indiqué qu'il ne souhaitait pas participer à la rencontre à la fois compte-tenu de l'état de santé des deux personnes blessées dans le bus [Fabio Grosso et son adjoint Raffaele Longo, NDLR] mais aussi de la condition psychologique des joueurs, a certifié l'arbitre au micro du diffuseur. M. Textor ne participait pas à la réunion de crise. Une première version consiste à dire que les informations ont mal circulé au sein de l’organe dirigeant de l'OL ou une deuxième version qui consiste à dire qu'il a changé d'avis entre-temps." Un drôle d'imbroglio dans une bien triste soirée.
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