Ligue 1 (27e journée) - Monaco se promène à Metz et prend provisoirement la deuxième place

Le message est passé, il faudra compter sur Monaco dans le sprint final. Les Monégasques ont surclassé Metz ce samedi (2-5) à Saint-Symphorien. Après avoir plié la rencontre en collant trois buts dans le premier quart d’heure, les hommes d’Adi Hütter ont ensuite géré. Sous une pluie torrentielle, les Messins ont pris l’eau et vont devoir batailler pour leur sprint à eux : le maintien dans l’élite.

Il n’a fallu que seize petites minutes pour mettre fin à tout suspens et dégoûter les supporters des Grenats. Grâce à une équipe quasiment complète et lancée dans la bataille à l’Europe (2e place en attendant le match de Brest), la formation offensive de Monaco n’a pas attendu. Un 4-2-3-1 avec une attaque en feu qui a trouvé la faille après quatre minutes grâce à Takumi Minamino, servi par Ben Yedder puis auteur d’un jeu de corps magnifique avant d’ajuster.

Maghnes Akliouche venait ensuite faire le break (10e) après un rush solo de 40m avant d’ajuster Alexandre Oukidja. De retour de l’infirmerie, Vanderson fêtait ça rapidement avec une reprise au deuxième poteau d’une merveille ce centre d’Aleksandr Golovine (16e) dans un début de match rythmé, offensif et à sens unique pour des Monégasques qui avaient faim. Et étaient intenables avec beaucoup de justesse technique et du mouvement permanent dans les 30 derniers mètres.

En quête d’une victoire pour se relancer, les Grenats privés de Jean-Jacques, Sabaly et Hérelle ont donc été cueillis à froid. Avec une équipe coupée en deux (bloc défensif et Mikautadze bien trop seul devant), les Messins n’ont pas réussi à exister. Leurs deux buts copiés collés des rentrants Pape Diallo (79e) puis Ibou Sané (84e) ont récompensé les derniers efforts pour tenter de créer quelque chose dans une partie morose pour eux.

En face, Monaco ne jouait plus avec la même intensité. Bien plus dans la gestion, et moins généreux dans les appels, les joueurs de la Principauté se sont contentés de dérouler avec quelques fautes d'inattentions qui n’ont pas coûté. Celle d’Alexandre Oukidja, auteur d’une talonnade contrée par Folarin Balogun, a offert le 4e but (76e). Le 5e est venu d’un corner repris par l’Américain au 2e poteau devant les yeux d’un Breel Embolo, pour la première fois dans le groupe après huit mois d’absence. Il n’est pas rentré mais il pourrait bien compter dans ce sprint final qui s’annonce palpitant.